Critique Comics Batman - The Dark Knight #2

Après un premier volume mitigé, ce n’est pas bien pressé que l’on ouvre ce second volume… Autant vous dire que ce n’est pas le changement de scénariste qui fait remonter l’intérêt, bien au contraire…

Cette fois-ci, l’histoire tourne autour de l’épouvantail qui, pour créer un nouveau gaz d’épouvante, kidnappe de nombreux enfants qu’il relâche ensuite sous le choc. Bien sûr Batman ne va pas laisser cela continuer plus longtemps mais l’épouvantail l’avait prévu et notre chauve-souris va passer un mauvais quart d’heure…

Gregg Hurwitz tente d’installer une atmosphère oppressante autour du vilain mais se perd rapidement dans la longueur pour pas grand-chose au final. Le volume mélange le présent et les flash-backs, essentiellement ceux du jeune épouvantail terrorisé par son père qui reproduit le même schéma sur les enfants qu’il capture… Ce n’était pas forcément judicieux de le faire durer aussi longtemps. Son interaction avec Batou est bien tirée par les cheveux également, ne cherchez aucune réflexion pour le coup, on est loin de notre détective habituel ce qui plaira surement à ceux qui cherchent un personnage plus « rentre-dedans ». On retrouve également pour la énième fois un Batman rongé par le passé et ses relations, ce qui n’apporte pas grand-chose… Je passe…

David Finch ne sort pas ici son meilleur travail, la colorisation n’aide peut-être pas. Mais ça reste le Finch habituel qui divisera avec ses personnages sur protéinés…

Au final, je ne saurais que trop conseiller de vous diriger sur les autres productions actuelles du Chevalier noir (ce n’est pas ce qui manque chez Urban) et de faire abstraction de celle-ci à moins de vouloir vraiment avoir toutes les aventures du personnage… Mais l’arrivée en fin de troisième volume d’Alex Maleev pourrait bien donner envie à certains d’attendre un peu.