Critique BD Canardo #24

8
Canardo

par vedge le mar. 4 oct. 2016 Staff

Canardo c’est du Verlaine mâtiné de Lautner ; Un cœur énorme qui a du mal à tenir dans un corps mal dimensionné.
Le voilà plongé à nouveau dans une intrigue politique dont il a bien du mal à se dépêtrer.
Initié au tome précédent, l’histoire, au travers de dialogues percutants et hilarants (de la baltique) trace son sillage sinueux entre raison d’état et sentiments, non sans multiplier les clins d’œil à des personnages ou des situations bien français.
C’est toujours ainsi chez Canardo, l’eau et le feu ; Et pour le comprendre, il est vrai que le seul moyen est de chercher les femmes, jolies et mystérieuses de préférence.
Le dessin, épuré, va à l’essentiel.
Malgré les visages d’animaux, on est loin des petits Mickeys. On est au cœur d’un roman policier ou d’espionnage noir et poisseux, où la fin est loin d’être hollywoodienne.
L’auteur a su créer, et perpétue avec réussite, une narration et une atmosphère graphique personnelle toujours séduisante.
Pourvu que ça dure !

En bref

8
Canardo
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