Critique BD Aristophania #3

7
Aristophania

par vedge le lun. 7 déc. 2020 Staff

Dark side of the Force

Depuis la nuit des temps les membres de la cour d’Azur, guident en secret l’humanité. Pourchassés, pour sorcellerie ou autre, détruits en partie, ils n’en demeurent pas moins voués, dans l’ombre, à leur tâche : orienter sans décider, proposer sans imposer, faire grandir sans violence les êtres humains.

Las, il y a longtemps, lors de la Commune de Paris, la mort d’un enfant a brisé la cohésion et la raison d’être du groupe. Depuis Azur noir et Azur blanc, bon et mauvais côté de la Force, s’affrontent. Le premier veut révolutionner l’ordre des choses dans la violence et le sang, l’autre à décider de disparaitre à jamais de peur de basculer du mauvais côté.

Au milieu de ce combat titanesque, magique et fantastique, trois enfants essaient de sauver leur mère, avec l’aide de l’une ou l’autre faction.

L’univers créé par les auteurs, tant au scénario qu’au dessin, fantastique, magique, alterne le réalisme du début de l’industrialisation et de l’extrême pauvreté de la France du début du XXe siècle, avec la vision idyllique de calanques inondées de soleil.

Le récit est prenant, dantesque. Au-delà de l’aventure c’est une analyse sociale et philosophique de l’évolution de nos sociétés et des modes d’intervention possibles, par l’action ou la réflexion. Brillant

En bref

Récit initiatique fantastique de trois enfants cherchant à sauver leur mère par la quête de pouvoirs magiques. Le récit se double d’une réflexion philosophique sur l’évolution de la société.

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Aristophania
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