Critique Manga Telle que tu es #2

Après un premier volume agréablement surprenant, Kaname Hirama nous conte la suite des aventures de notre couple pas comme les autres dans un second tome qui alterne les bons points et quelques contrariétés…

Au menu de ce second volume, quelques passages « obligés » et classiques de la romance lycéenne nippone : premier Noël à deux, première Saint-Valentin, puis rencontre avec les parents… Bref, des moments de vie du couple qui, progressivement, se renforce au fil des pages, avec une Mugi qui prend confiance en elle et s’impose comme la petite amie de Tagami, même devant des rivales mieux « armées » qu’elle. Si le précédent volume pouvait laisser paraître des moments légèrement coquins, on les oublie, en tout cas pour l’instant, dans ce second tome où le côté « mignon » de la relation prend largement le dessus. C’est attendrissant, parfois maladroit, mais c’est sincère et l’attention que chacun porte à l’autre amène ce surplus d’émotion attendu.

Mais on ne peut s’empêcher également d’aborder le thème de fond et son traitement. Mugi semblait, au départ, assumer son côté potelée. Progressivement, Mugi semble remettre en question sa philosophie développée depuis l’enfance et se demande si elle ne devrait pas faire des efforts pour maigrir. En gros, elle semble assumer de moins en moins le fait d’être « grosse ». Si cela peut apparaître comme une étape normale de réflexion étant donné la situation, cela peut aussi être une manière de faire apparaître la jeune fille aux formes comme hors de la norme. Et ce n’est pas vraiment ce message là qu’on attend du titre. Mais avant de tirer à boulets rouges sur Kaname Hirama, attendons de voir la direction que prendra le titre par la suite, car il ne s’agirait pas de faire un procès d’intention mal venu.

Toujours drôle, Telle que tu es confirme son statut de lecture agréable. Si on se plait à suivre l’évolution de notre couple pas comme les autres, on espère que la suite du titre restera positif avec le côté « je suis ronde et j’assume ! ». A suivre.