Critique Manga Tôkyô Yamimushi #2

7
Tôkyô Yamimushi

par Lelouch le mar. 4 févr. 2014 Staff

Kato s’est plutôt bien tiré de la mauvaise situation dans laquelle il s’était fourré à la fin du volume précédent. L’immeuble a brûlé et même s’il n’a pas récupéré totalement l’argent, Asamura ne lui en veut pas, bien au contraire d’ailleurs. Ce chef si charismatique va maintenant l’envoyer faire les « petits-boulots » en duo avec un dénommé Aiba, mais les ambitions de ce nouvel acolyte dépasse le consentement de Asamura auquel Kato est tout dévoué.

Si dans le premier tome l’histoire vous a paru sombre, l’effet est ici encore renforcé avec les nombreux passages glauques du manga. Les petits jobs qui permettent à Kato de rembourser sa dette, l’amène à côtoyer des scènes de meurtres ou encore une à devoir réclamer de l’argent à des créanciers peu scrupuleux. La crédulité dont fait preuve Kato, encore tout jeune dans ce milieu « crade », permet d’alléger l’histoire, et de créer des rebondissements par ses choix pas toujours très réfléchi. Les personnages se développent : Aiba apparaît comme une personne structurant du tome et Asamura garde son rôle d’homme de l’ombre, tirant ses ficelles tranquillement mais avec une poigne d’homme de fer. Kato, au-delà de sa crédulité, essaye de trouver une justice dans les actes auxquels il participe. La relation entre Kato et son supérieur se renforce elle aussi dans un cadre de mentor et d’élève.
Les dessins restent eux aussi sombre, on retrouve les mêmes expressions et techniques pour mettre en avant les scènes dégoulinantes de crasses ou de sang.

Ce deuxième volume s’inscrit dans une parfaite continuité du précédent, pas de grand bouleversement dans l’histoire, elle continue à se développer doucement mais surement. L’ambiance sombre insère toujours bien le scénario et on suit la descente aux enfers de Kato. On a envie d’en savoir plus et la suite s’annonce, elle aussi, tout aussi lugubre !

En bref

7
Tôkyô Yamimushi
Lelouch Suivre Lelouch Toutes ses critiques (279)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire