Critique Manga Cage of Eden #2

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Cage of Eden

par Charlie One le dim. 3 nov. 2013 Staff

Suite à sa mauvaise rencontre en fin de tome 1, Sengoku se retrouve dans une position délicate… au-dessus du vide !

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’auteur nous introduise un parfait exemple de cliché afin d’illustrer un concept déjà bien trop souvent rappelé à ce stade de l’histoire. L’homme, qui se retrouve seul à survivre en plein cœur d’une île hostile, devient une véritable bête ou un parfait cinglé. Tout dépend de votre profil.

En parallèle de cela, ce deuxième volume se charge d’approfondir la notion de relation humaine chez les survivants qui ont encore suffisamment de lucidité pour tenter de s'échapper de l’île. Entraide, trahison et confiance font partie des thèmes abordés, ce qui me donne envie de souligner un choix assez étonnant de Yoshinobu : placer Yarai en leader charismatique. Étonnant car son dessin ne possède aucune force digne de concrétiser cette volonté. Étonnant, car aucun travail de profondeur n’a été réalisé pour placer une aura particulière sur ce voyou. Étonnant, car ce dernier n’a pas décroché un mot depuis le début de l’aventure. Et s’il n’occupe pas beaucoup de place actuellement, il est évident que le rôle de Yarai sera important dans un futur proche. Il me paraissait donc important d’insister sur le décalage entre ce que l’auteur veut retranscrire et ce qu’il en ressort vraiment.

En résumé et pour le deuxième tome consécutif, Cage of Eden ne surprend pas. Sengoku, ses amis et compagnons de fortunes se démènent comme ils peuvent pour s’en sortir. Le problème est que, pour le moment, aucun ne parait vraiment menaçant pour assumer un rôle plus ambigu, ce qui n’aide pas à faire grimper la tension.

En bref

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Cage of Eden
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