Critique Manga Blue (Naoki Yamamoto)
5
Blue (Naoki Yamamoto)
par ivan isaak le mer. 7 nov. 2012 Staff
Connu sous nos contrées pour son titre Asatte Dance, doublement édité par Tonkam, Naoki Yamamoto revient en France aux éditions IMHO avec un recueil d'histoires courtes, Blue. Composé de 7 récits allant d'une quinzaine de pages à une quarantaine, Blue propose des histoires centrées sur le sexe.
Sujet apprécié par l'auteur (puisqu'il était déjà très présent dans Asatte Dance), le sexe est ici très présent et s'insère dans des récits mettant en scène des étudiants, des lycéens, des salary-men... Le point commun réside dans une situation compliqué pour nos héros, soit liée à la drogue, la solitude, le manque de repères... Aucun sujet n'est réellement abordé et certaines histoires laissent plus que dubitatif (celle du "roi" ou celle de la seconde infirmerie, qui clôt le volume).
Il est donc difficile de s'impliquer dans la narration de l'auteur, qui ne parvient pas à établir une connexion entre le lecteur et ses personnages. Ceux connaissant la précédente oeuvre du mangaka remarqueront que son style graphique est inchangé, avec tous les défauts que cela implique, le principal étant cette absence ahurissante de variété dans le design des personnages, tous étant les parfaits clones des précédents. Et la redondance ne s'arrête pas là car même les lecteurs intéressés par le titre pour ses scènes de sexe repartiront frustrés : elles sont toutes quasiment identiques étapes par étapes, jusqu'en dans les dialogues.
Si on reconnait à l'auteur un certain talent, on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'est pour le moment (ces titres ont été publiés initialement dans les années 90) pas capable de l'exploiter au mieux. On ressort donc déçus de la lecture de Blue comme nous l'étions pour Asatte Dance tout en se disant que garder un oeil sur Naoki Yamamoto pourrait s'avérer payant.
Sujet apprécié par l'auteur (puisqu'il était déjà très présent dans Asatte Dance), le sexe est ici très présent et s'insère dans des récits mettant en scène des étudiants, des lycéens, des salary-men... Le point commun réside dans une situation compliqué pour nos héros, soit liée à la drogue, la solitude, le manque de repères... Aucun sujet n'est réellement abordé et certaines histoires laissent plus que dubitatif (celle du "roi" ou celle de la seconde infirmerie, qui clôt le volume).
Il est donc difficile de s'impliquer dans la narration de l'auteur, qui ne parvient pas à établir une connexion entre le lecteur et ses personnages. Ceux connaissant la précédente oeuvre du mangaka remarqueront que son style graphique est inchangé, avec tous les défauts que cela implique, le principal étant cette absence ahurissante de variété dans le design des personnages, tous étant les parfaits clones des précédents. Et la redondance ne s'arrête pas là car même les lecteurs intéressés par le titre pour ses scènes de sexe repartiront frustrés : elles sont toutes quasiment identiques étapes par étapes, jusqu'en dans les dialogues.
Si on reconnait à l'auteur un certain talent, on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'est pour le moment (ces titres ont été publiés initialement dans les années 90) pas capable de l'exploiter au mieux. On ressort donc déçus de la lecture de Blue comme nous l'étions pour Asatte Dance tout en se disant que garder un oeil sur Naoki Yamamoto pourrait s'avérer payant.
En bref
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Blue (Naoki Yamamoto)
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