Critique Manga Le Sommet des Dieux #3

Fukamachi retourne au Népal pour essayer de retrouver Habu Joji et l’appareil photo qui pourrait bien être celui de Mallory…

L’expédition de Mallory et Irvine est pleine d’interrogations, notamment suite à la découverte d’un piolet ayant appartenu à Irvine et qui tendrait à prouver que les deux hommes étaient en train de redescendre. Mais ont-ils atteint le sommet ? Seul l’appareil photo en possession d’Habu Joji pourrait répondre à cette question et c’est pourquoi Fukamachi part à sa recherche, avec les faibles moyens dont il dispose…

Après deux premiers volumes plus que convaincants, Le sommet des dieux se poursuit avec de troisième tome, en grande partie consacré à la recherche d’Habu Joji puis à la libération de Ryoko. Ce ne sont pas vraiment là les moments les plus passionnants de la série mais le reste du volume est tout simplement grandiose. Que ce soit le récit des expéditions de Mallory en début de volume, les passages sur le passé de Joji, ses ambitions, ou encore Fukamachi se lançant sur les traces de l’alpiniste afin de le suivre dans son rêve insensé, tout est narré avec un souci du détail qui frôle constamment la perfection, tant les recherches, qu’elles soient historiques, culturelles ou géographiques semblent avoir été minutieusement effectuées afin d’obtenir un titre qui transpire la réalité. Le talent de Taniguchi, conjugué à celui de Yumemakura, fait du sommet des dieux une œuvre aux qualités exceptionnelles, qui possède tout ce qu’il faut pour obtenir le qualificatif de chef-d’œuvre.

Parfois moins passionnant, ce 3ème tome du sommet des dieux possède des moments purement magiques qui en font malgré tout un excellent volume. S’il n’atteint pas la perfection du précédent, il s’en approche encore, et la suite s’annonce tout simplement grandiose. IN-DIS-PEN-SA-BLE !