Critique Manga Kyoko Karasuma, Inspecteur à Asakusa #8

L’affaire Kano terminée et les troubles dans la région du Tohoku éteints, Kyoko et Mitamura demeurent l’un et l’autre introuvables alors que la « grande guerre » menace toujours d’éclater entre oni et humains…

Alors que Raiko Goburi, chasseur d’oni, est appelé suite à la découverte de corps humains mutilés dans la région de Kyoto, où les oni sont pourtant référencés et dont les mouvements contrôlés, il fait connaissance avec Kyoko, à la recherche d’informations sur sa famille. La poursuite des oni par la jeune femme l’amène vers une piste : celle des frères Kurogane, qui semblent être précédés d’une réputation très inquiétante…

Voici donc le volume annuel de Kyoko Karasuma, inspecteur à Asakusa. Après les révélations d’Uchida sur son passé et celui de Mitamura, Koyko part donc à la recherche de ses origines dans ce volume, qui la mène dans la région de Kyoto. Alors qu’en coulisses, les politiques continuent de gérer comme ils le peuvent la situation compliquée entre les humains et les oni, Kyoko obtient des informations sur son clan et apprend surtout qui pourrait éventuellement lui en donner plus. Avec l’apparition d’un nouveau personnage charismatique en la personne de Goburi, les auteurs Ohji Hiroi (au scénario) et Yusuke Kozaki (au dessin) permettent au récit de conserver un fort attrait et pendant que nous assistons à des combats remarquablement mis en pages, les différentes pièces se mettent en place pour la ligne droite finale de la série, qui ne devrait plus tarder.

Malgré le rythme très lent de parution de la série et la qualité d’édition de Taifu toujours aussi faible, la série continue donc à demeurer intéressante, le lecteur voulant, tout comme l’héroïne, obtenir des réponses aux nombreuses questions posées. La suite dans un an…