Critique Manga Pumpkin Scissors #6

Les Red Caps, un groupe d’activistes constitué de paysans, attaquent une banque et prennent en otage les clients et les employés. Mais l’empire décide d’envoyer sur place la première section, connue pour ne pas faire dans la finesse…

Les Claymore One, les troupes de la première section, donnent l’assaut sur la banque, sans se soucier des otages. L’assaut, violent, fait des victimes collatérales, comme prévu, le but étant que le peuple craigne les Claymore One. Pendant ce temps-là, les membres de la troisième section sont envoyés à la forteresse de Belta afin de récupérer des munitions, vestiges de la guerre.

Après 2 derniers volumes moins bons et parfois trop versés dans la politique intérieure que dans les actions sur le terrain, ce 6ème tome de Pumpkin Scissors renoue avec les débuts de la série et nous offre un grand nombre de bons moments de lecture. L’attaque de la banque par la première section est impressionnante, avec enfin des informations sur le mystérieux personnage apparu dans le précédent volume, et la mission des Pumpkin Scissors à la forteresse de Belta mettra de nouveau Oland sur le devant de la scène tout en montrant qu’il est parfois difficile pour un soldat d’accepter la fin de la guerre… On notera également que lors d’un des interludes, courts passages entre chapitres, des informations sur l’origine des capacités hors normes des membres des unités 900 sont distillées, au compte goutte pour l’instant néanmoins. La dernière histoire, sur le vol de courrier, est pour l’instant moins réussie même si la fin du tome semble réserver un nouvel évènement capital. Graphiquement, le titre est vraiment très réussi et le trait de Ryûtarô Iwanaga est aussi efficace dans les scènes d’action que dans les expressions faciales des personnages.

Renouant avec la qualité des premiers volumes de la série, ce 6ème tome de Pumpkin Scissors est une réussite. Voir Randel Oland en action est toujours un plaisir et ce tome redonne confiance pour la suite de la série. Un très bon volume.