Critique Manga Beck #34

10
Beck

par ivan isaak le mar. 4 mai 2010 Staff

Presque 7 ans. Depuis la publication du premier tome par Akata/Delcourt en août 2003, il se sera passé près de 7 années pendant lesquelles le titre de Harold Sakuishi nous aura permis de suivre sur les routes notre « petit » groupe de rock japonais. Ce 34ème et dernier volume met donc fin aux aventures de Beck, revenus au Greatful Sound en tête d’affiche après leur triomphe lors de l’Avalon Festival.

Alors que la tempête bat son plein, Beck monte sur scène devant un public enthousiaste. Chacun des membres donne le meilleur de lui-même alors que le temps se dégrade de plus en plus… Et, définitivement, Beck entre dans la légende…

Depuis 3 tomes, Harold Sakuishi fait tout doucement monter la pression. La dernière ligne droite de sa série apparait totalement maitrisée, notamment grâce à une mise en page sans faille. Ce dernier volume conclut le titre en apothéose, comme attendu, un volume où chaque membre du groupe se voit réserver son petit moment, son petit flashback… Le volume se dévore à une vitesse folle, parcouru de frissons. Réussissant à retranscrire magnifiquement les sentiments de ses personnages, Harold Sakuishi signe avec Beck un titre qui, même s’il n’est pas exempt de quelques longueurs, se révèle réussi en tous points. Et pour ne rien gâcher de notre plaisir, le volume se finit par une longue histoire sur Eddy Lee, de sa rencontre avec Ryusuke à sa mort, en passant par Devil’s Way…

Un volume exceptionnel, empli d’émotions, qui clôt en beauté l’un des meilleurs shônen du marché. Un titre amené à devenir culte. Indispensable.

En bref

Avec ce 34ème tome, Harold Sakuishi nous offre l'une des meilleures fins de manga qu'il nous ait été donné de lire. Un titre amené à devenir culte.

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Beck
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