Critique Manga Kingdom #26

Une attaque bien coordonnée

Une mise en scène de folie qui lance la guerre de Qin contre la coalition de tous les autres états : Chu, Wei, Zhao, Han et Yan. Réunis autour d’un édifice rappelant le mur de Game of Thrones, la porte de Kankoku. L’endroit le plus stratégique de la bataille, l’endroit le plus sûr de Qin, le lieu qui va déterminer l’issue de la guerre. Perdre la porte, c’est perdre la guerre, une bataille d’anthologie s’annonce.

Après un tome 25 exceptionnel, la pression a du mal à redescendre et ce vingt-sixième tome s’enchaine avec un plaisir immense. L’alternance entre des personnages très charismatiques, les différentes stratégies ou encore les multiples rebondissement et revirements de situation, le rythme est de plus en plus fou, tout est exploité à la perfection.

On retrouve ainsi plusieurs axes. Duke Hyou au côté de Shin. Où ce dernier montre toute sa fureur face à Keisha, le stratège de Zhao. Shin montre tout son talent et prend grandement le chemin de général. Il ne cesse de montrer son évolution tant physique que mentale. Sans être le héros du conflit, il parvient à jouer un grand rôle tout de même. On suit également, Toù, l’ancien bras droit d’Ouki (qui nous manque terriblement, quel tome 16 ^^). Toù nous montre enfin toute sa puissance avec un flegme si particulier, tellement imperturbable avec son visage au sourire figé, on ne sait jamais ce qu’il ressent. Il va enfin avoir l’occasion de briller. Hara Yasuhisa prend un malin plaisir à nous montrer ce personnage en fin de tome.

J’aime beaucoup les scènes avec ces deux personnages éloignés du conflit qui commentent tout ce qu’il se passe tels des commentateurs sportifs. Un éloignement de la bataille, un moment plus calme avec des discussion hautement stratégique. De jolis moments également.

L’attaque de Wei est tout aussi fantastique, quelle bataille. Chaque général s’illustre tour à tour. Un régal absolu.

Au final, un arc coalition qui se veut très addictif, je ne sais pas combien de tomes il va durer mais ce qui est sûr c’est que le plaisir est là, on tourne les pages à une allure folle. Je file lire la suite.