Critique Manga Karakuri Circus #8

Entre tranche de vie et combats

L’affrontement va commencer au laboratoire des maladies infectieuses de Ray aux États-Unis entre les Shirogane et l’automate Professeur Anselme et Paulman et ses élèves. Et ce nouvel automate est vraiment excellent. Kazuhiro Fujita arrive vraiment à se renouveler dans ces « ennemis ». Celui-ci est ventriloque et apporte une bonne tension dans le combat. Et toujours cette mentalité chez Narumi qui ressort, il veut sauver tout le monde, il garde son côté humain tandis que les autres Shirogane et notamment George Laroche lui n’en a rien à faire et veut juste « sauver l’humanité » au sens général. Une bonne opposition en les deux, l’un part affronter l’ennemi l’autre décide de rester sauver les enfants. Sans oublier que l’on va enfin voir un Shirogane-O au combat. Et comme je le disais, le combat nous fait passer un très bon moment. Beaucoup d’intensité, de rebondissements, et de nouvelles techniques. L’auteur arrive plus que jamais à transmettre les émotions, on souffre avec Narumi devant le sort des enfants, et on partage sa colère… Autre point marquant, ce qui n’était qu’un gag au départ du titre, devient un élément essentiel du scénario et un facteur émotionnel incroyable ; la maladie de Zonapha se trouve au centre de l’histoire !

Et puis comme souvent depuis quelques tomes Monsieur Loyal nous résume ce que l’on vient de vivre et nous explique la suite. La suite on la connait maintenant. On a une alternance entre les aventures de Narumi et de Masaru. Direction le Japon pour suivre les aventures de la troupes de cirque. Et après le combat plein d’intensité et d’émotion, je trouve que les moments calmes auprès de Masaru font du bien. C’est, pour le moment, beaucoup plus gentil, plus calme, plus drôle. Une petite histoire autour d’un accessoiriste pleine d’émotion, de tendresse et d’humour. On continue à suivre des tranches de vie toujours aussi riches et intéressantes qui transportent le lecteur qui se laisse aller à la magie que l’auteur distille avec brio…

Au final ce tome 8, comme le tome 7, nous offre un double point de vue, celui de Masaru et la troupe Nakamachi en quête d’argent et de décors pour une nouvelle représentation. La troupe grandit bien ensemble et c’est vraiment de bons moments que l’on passe en leur compagnie. De l’autre côté, c’est plus brutal, plus violent, des affrontements entre Shirogane et automates s’enchainent très vite en nous faisant visiter la terre entière. Et encore un nouveau danger arrive pour eux, décidemment, pas le temps de se reposer.