Critique Manga Four Knights of the Apocalypse #1

"Tu seras capable d’abattre le mal, de secourir les plus faibles et de protéger ceux qui te seront chers au péril de ta propre vie"

Nouvelle série de Nakaba Suzuki, les évènements se passe 16 ans après Seven Deadly Sins. Mais aucune inquiétude, si vous n’avez pas lu la précédente série, Four Knights of The Apocalypse se lit de façon autonome, comme le précise l’auteur en tout début de manga.

L’histoire nous plonge sur une haute montagne, le pic du doigt divin où vit Percival et son grand père. Percival à l’aube de ses 16 ans va devenir un adulte et enfin sortir de ce rocher pour faire le tour du monde. Il rêve de découvrir toutes les merveilles et les richesses du monde : une tour tordue où vit une magicienne, un chevalier errant dans une barque, une grotte percée de multiples trous qui envoient directement en enfer, une dame dans un lac magique ou encore une forêt inextricable dont on ne peut jamais sortir. Tout cela, c’est son grand père qui le lui a raconté, et ça fait rêver. D’ailleurs en parlant du chevalier errant, voici que celui débarque. C’est en fait un chevalier sacré, un chevalier de Camelot qui vient attaquer Percival et son grand-père afin de contrer la prophétie des « Four Knights of The Apocalypse ». Percival survit à ses blessures et décide de partir en quête de réponses et notamment sur l’identité de son père.

Un début de scénario ultra classique. Mais ce premier chapitre est riche en émotion, on a qu’une envie poursuite l’aventure en compagnie de Percival. Sur sa route, il va croiser des compagnons de route. Et notamment un renard rouge qui parle et qui a l’air d’en savoir également beaucoup sur les chevaliers. Les personnages sont très attachants et vont devoir faire face à plusieurs obstacles sur leur route. Percival est très naïf, il découvre la vie, n’étant jamais sorti de sa montagne, il n’a pas tous les codes et se retrouve dans des situations très délicates voire gênantes par moment ^^ Mais quoi qu’il en soit, il a un cœur pur et n’hésite pas à braver le danger et à défendre les plus faibles mais au prix de sa vie.

J’aime beaucoup le coup de crayon de Nakaba Suzuki, un trait assez simple mais très précis, notamment dans le dessin des visages qui sont très expressifs et font passer de belles émotions. Le chara design est très soigné et très riches. Les chevaliers sacrés, particulièrement, qui ont tous un look et des pouvoirs différents. Ca donne vraiment envie de découvrir Seven Deadly Sins.

Au final, un premier tome très réussi. On est dans un nekketsu classique où le héros naïf mais courageux va se révéler toujours plus fort au fil des aventures. Un coup de crayon très joli avec un monde riche et des personnages charismatiques. 6 tomes sont pour le moment sortis au Japon et je pense que l’auteur peut en sortir tout autant que dans sa première série. Je ne peux que vous conseiller de craquer pour cette nouvelle série.