Critique Manga De nous, il ne restera que des cendres #1

Des apparences trompeuses...

De nous il ne restera que des cendres, Nibiiro no Chameleon au Japon, terminé en 4 tomes par Akira Kasugai, son premier manga si je ne dis pas de bêtises.

L’histoire nous met directement dans l’ambiance. On découvre Yû, un tueur impitoyable qui se déguise en fille pour réussir ses missions. La première nous emmène dans un gang qui soutire de l’argent à des filles trop sympathiques, puis au moment où celle-ci n’a plus d’argent, elles sont tués. Par de chance cette fois-ci, le gang tombe sur notre tueur implacable, qui élimine les membres un à un à coup d’ongles bien taillés. Et puis comme tout bon tueur, une fois la mission terminée, une bonne douche nous attend. C’est là qu’on découvre une deuxième personnage, Jing qui fait parti de la même organisation que Yù, une collègue de travail donc. Et elle est follement amoureuse de lui, et tente à chaque fois le tout le tout pour un baiser.

Ce chapitre 1 se termine en laissant planer un mystère qui a sa réponse que dans les dernières pages du manga, un tatouage sur le torse, deux roses côte à côte.

Ce premier chapitre est vraiment palpitant, on rentre directement dans l’histoire et on est suffisant intrigué pour avoir envie de continuer. J’ai vraiment été surpris et j’ai beaucoup aimé cette introduction, un peu à la manière d’un Tarantino, avec de la violence mais aussi de la séduction. Très bonne entrée en matière donc.

Petit à petit la mangaka nous en dit plus sur le personnage mais garde une grande part de mystère. On fil des chapitres, Yù va jouer plusieurs rôles. Tout d’abord celui d’une amoureuse, puis en boite de nuit, en reine de la nuit ou encore en lycéenne. Et sa méthode est toujours la même, d’abord séduire sa proie, la mettre en confiance pour ensuite l’éliminer sans état d’âme.

On ne se lasse jamais de ces différentes missions, la façon d’éliminer les criminels est toujours différentes et les situations ne sont jamais redondantes.

Les personnages sont bien développés, entre Jing qui cherche toujours à séduire son collègue. Yù qui est un tueur au sang froid qui cherche par-dessous à retrouver l’assassin qui a tué toute sa famille. Mais je ne vous en dis pas plus.

Ces deux personnages font partis des membres de la Qing Tian Bang, la bande du vert en français dirigée par Wang, le boss appelé le Laoban en chinois. On comprend rapidement qu’ils font partis de la mafia Chinoise. Et la fin nous laisse entrevoir encore beaucoup d’actions dans les trois tomes restants.

Au final, de nous il ne restera que des cendres, a su attirer mon attention et me capter du début à la fin grâce notamment au un premier chapitre de haute volée. Et une intrigue autour de Yù qui nous laisse encore beaucoup de mystère et de suspense. Un très bon thriller donc, ultra divertissant. Que demander de plus ?