Critique Manga Drifting dragons #7

8
Drifting dragons

par Auray le sam. 10 juil. 2021 Staff

Un beau voyage

Ceux qui me suivent dès le début savent très bien que j'aime parfois faire des essais. Quand Pika Édition nous propose un envol à dos de dragon, je craque complètement. Je crois que le premier que j'ai voulu chevaucher, c'était Falkor. Si en plus on me mettait le générique de Limahl, le petit garçon que j'étais se mettait tout de suite dans la peau de Bastien en criant : « Yahhhhhhhh » en s'imaginant faire fuir tous ses ennemis dans la ville. Bref, imaginez la nostalgie lorsque j'ai vu dans Strangers Things, notre camarade Gaten Matarazzo le chanter ! L'adulte que je suis était encore debout, sur le canapé, trop heureux. La magie des séries ! Et vous, vous avez des moments comme cela ?

Mais aujourd'hui, on va plutôt parler de celle de ce manga. Parfois, on ne comprend pas pourquoi ça ne fonctionne pas plus en librairie, vraiment. Car il faut le dire, graphiquement, c'est vraiment terrible. On a du noble art à chaque chapitre. On a l'impression qu'il ne faudrait pas toucher aux cases, ni au déroulement de celle-ci, tellement on pourrait directement tout transposer à l'écran. Tout est détaillé en plus, pour preuve, il faut s'amuser à déplier la scène du marché de la couverture, c'est vivant et enjoué.

On continue sur ce chemin en précisant chaque plat contenant du dragon lors de notre lecture. Si vous lisez attentivement, on a l'impression d'une vraie recette, puisque celle-ci en est inspirée, forcément. On les voit également dans l'histoire de manière alléchante, et ce n'est pas si facile à faire.

Sinon, cette histoire me faisait penser parfois à l'ambiance de Nadia, le secret de l'eau bleue, dans le sens où chaque membre de l'équipage est important, ici le Quin Zaza. Ils sont tous dans un magnifique ballon dirigeable qui, lorsque la chance se présente, rencontre un énorme dragon. On en voit deux derrière la couverture amovible.

Seulement deux, il faut le dire, car il va falloir se serrer la ceinture au nom de la liberté et de la passion tellement le butin se fait rare. Mais, on peut compter sur le fameux comptable, Lee, pour sauver la mise. C'est vraiment lui qui sort du lot ici, en démontrant son art aux dés, à la tricherie, mais surtout, un passé trouble.

Juste avant, on aura aussi cette jeune mécanicienne, Mayne, qui est mise en avant. Déjà, on met avec ses collègues, des personnages forts et féminins en avant, de plus, c'est un métier important dans la vie de tous les jours, mais pas forcément populaire. Là, il met vraiment en valeur ce savoir-faire, et son utilité pour tous, même si c'est des scènes issues de l'imaginaire, la manière est bien réelle.

Enfin, tout au début, l'une d'entre elles se prépare au pire en s'essayant aux tirs sur cible. Un moment drôle, mais aussi très attachant dans le passage de relais d'un collègue à un autre. Une autre très bonne idée qui servira de petite introduction au tout.

Un manga, certes, pointu dans son sujet, mais que je conseillerais à tous les amateurs de mangas de cuisine, de fantaisie, et plus spécifiquement de dragons. Sinon, le dessin pourrait apporter également son lot de satisfaits tellement il est méticuleux. L'équipage est aussi attachant, avec une philosophie bien à elle. Sa confrontation avec le Plana Grava, un autre vaisseau d'abatteurs de dragons, va donner d'autres moments cultes entre chasseurs de dragons. Certains sont plus respectueux de la vie que d'autres apparemment. En attendant, je remercie et salue vraiment tendrement Taku Kuwabara pour cet envol dans un autre monde...

En bref

« On n'est pas du genre raisonnable ! »

8
Drifting dragons
Positif

Les dessins, vraiment magnifique et magnifiés

Les chapitres mettant en avant des membres de Quin Zaza

Les femmes sont mise en avant

Le Plana Grava lance une autre thématique

Les plats à base de dragons répertoriés

Negatif

Un sujet trop précis pour certains ?

Auray Suivre Auray Toutes ses critiques (936)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire