Critique Manga Iruma à l'école des démons #2

8
Iruma à l'école des démons

par Niwo le mer. 16 déc. 2020 Staff

Rang Aleph ?!

Après quelques péripéties, j’ai enfin pu me procurer le tome 2 d’Iruma à l’école des démons, une série très appréciée au Japon qui a un rythme de parution soutenu en France. Au Japon c’est un tome tous les deux à trois mois, et un par mois en France afin de rattraper les 18 tomes déjà sortis. Iruma est une série qui déborde de fraîcheur et ça se confirme dans ce nouveau tome…

Le premier examen est désormais terminé et comme on aurait pu s’en douter, il n’a pas été possible de jauger le niveau d’Iruma afin de lui attribuer un rang de départ. C’est donc au rang le plus bas, nommé Aleph, qu’il débute sa scolarité. Pour un jeune garçon qui a toujours vécu pour les autres, s’octroyer un but est quelque chose de nouveau qu’il ne tarde pas à apprécier. Comme on pourrait s’en douter, le fait d’instaurer un système de rangs permet de donner du challenge au protagoniste principal et jauger le niveau de ses camarades.

Ainsi, pas besoin de grands discours, on sait très vite qui est dangereux et qui l’est beaucoup moins. Et forcément, ça attise ma curiosité puisque je me demande si Iruma sera capable de monter facilement en rangs. Il ne faut pas oublier que c’est un humain et que, de ce fait, il ne détient pas de pouvoirs magiques. Malgré tout, son grand-père lui offre une bague qui lui permet d’absorber les pouvoirs magiques des démons, et ainsi s’en servir même si pour cela il va avoir besoin de beaucoup d’entraînement.

Dans ce tome, on comprend donc mieux l’univers et ses limites, ce qui est un avantage certain pour s’investir et s’attacher aux personnages. D’autant plus que l’aspect comique et fantastique confirme la qualité de la série. Nous découvrons également un nouveau personnage, la présidente du BDE : Amélie Azazel ! On notera son nom de famille, un clin d’œil à Azazel, un antique démon connu notamment dans les mythologies persane et juive.

Elle se rend compte qu’Iruma est un humain mais ne va pas le dénoncer car elle veut qu’il lui traduise des… mangas ! En effet, la demoiselle aimerait comprendre ces ouvrages interdits écrits dans une langue qu’elle ne comprend pas. On a donc une nouvelle scène humoristique et une relation d’amitié inattendue. D’autant plus que son caractère explosif aide beaucoup Iruma à se libérer et à se créer de l’ambition, lui qui a toujours vécu pour les autres.

Et à la fin du tome, on sent déjà un changement puisqu’il s’entraîne d’arrache-pied pour le prochain examen afin d’obtenir le rang Beth. Du fait qu’il ait démarré au rang le plus bas, sa marge de progression est plus élevée. Peu à peu, il devrait changer et commencer à vivre pour lui et je dois avouer que c’est agréable de le voir grandir ainsi. Dans l’ensemble, Iruma est une série fraîche, drôle et inspirante et c’est tout ce que je pourrais en attendre pour l’instant.

En bref

Nobi-Nobi a fait très fort avec Iruma à l'école des démons, un titre bourré d'humour et de fraîcheur qui nous fait oublier tous nos soucis pendant quelques instants. Les personnages sont attachants, l'univers a ses propres particularités et le système de rangs donne du challenge au protagoniste principal qui doit faire de son mieux malgré son humanité. Pour moi c'est une réussite et vu sa popularité au Japon, la suite devrait nous réserver de belles surprises !

8
Iruma à l'école des démons
Niwo Suivre Niwo Toutes ses critiques (469)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire