Critique BD Sinbad #3

7
Sinbad

par ginevra le mer. 4 juin 2014 Staff

3 tomes pour nous faire retrouver quelques personnages emblématiques des mille et une nuits, mais sous un jour un peu différent :
* Al-A-Din est bien devenu khalife grâce à la lampe magique, mais le locataire de celle-ci n'est pas un gentil génie mais une affreux djinn cruel et retors
* Sinbad n'est pas un marin aventureux, mais un jeune homme, négociant et collectionneur d'objets magiques, qui cherche qui sont ses parents puisqu'il a été abandonné à sa naissance
* Ali Baba est un cyclope et, en plus, c'est le chef des voleurs.
* Ajoutons à ceux-là Tubarah, une magicienne cruelle et qui semble être une enfant, Azna, panthère blanche qui se métamorphose en femme quand elle en a besoin.

Bien sûr, et parce que c'est quand même un conte de fées même s'il est un peu grinçant, Sinbad trouvera l'amour avec Azna, le djinn sera puni, les autres méchants éliminés.

Christophe Arleston et Audrey Alwett ont écrit à quatre mains ce conte. Je suis sûre qu'ils écoutaient bouche bée leurs mères ou grand-mères leur raconter des histoires... et qu'ils en racontent aussi à leurs enfants. Ce qui est sympa, c'est qu'il ont adopté de grands enfants avec cette série. Le scénario est impeccable du début à la fin sans temps morts et avec de l'humour omniprésent.
Les dessins de Pierre Alary soutenus par les couleurs de Jean-Paul Fernandez nous font entrer dans un Orient imaginaire mais pas idéalisé où l'on croise la route des seigneurs autant que celle des pauvres pêcheurs.

Au final, un triptyque sympathique lisible autant par des enfants que par leurs parents... et grand-parents.

En bref

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