Critique BD La geste des chevaliers dragons #9
8
La geste des chevaliers dragons
par ginevra le dim. 24 févr. 2013 Staff
Pas de dragon dans ce tome dans l’action débute dans un cachot où sont enfermées 3 chevaliers dragons, bâillonnées et pieds liés. Mathild de Narak, Loÿs de Messara et Oris d’Ishtar vont se débarrasser d’une bande de créatures du Veill, puis tout faire pour sortir du labyrinthe où était leur prison. Pendant ce temps, dans la ville de Messara, le prêtre Hassan étudie les effets du Veill et s’intéresse à l’astronomie. Les dissensions entre le clergé, l’empereur et l’ordre des chevaliers dragons apparaissent de plus en plus importantes, 10 ans après le désastre de Brisken. Est-ce l’empereur qui fait enlever les chevaliers ? Doit-il mourir pour cela ?
L’histoire a pour fond « sonore » la récitation d’une comptine par une petite élève de l’ordre de Messara. La comptine parle de divers personnages : un vieil homme tout seul et habillé de noir, un homme amoureux et son amour lui avait crevé les yeux, des princesses enfermées, une très vieille femme confite dans ses rêves de vengeance, une femme qui croyait être jeune et libre, une femme qui croyait être belle et puissante… Mais tous ils ont des chaînes invisibles. Bien sûr cela correspond à des personnages de l’histoire : l’empereur, Hassan, les chevaliers dragons, la matriarche de Messara, Halyssa, la comtesse,…
C’est un scénario qui s’enfonce encore un peu plus loin dans les intrigues du monde des chevaliers dragons et où l’on perçoit un peu mieux la haine que l’ordre attire sur lui dans les paroles d’un personnage : « un ordre exclusivement féminin, composé d’illuminées frigides… qui se mêle de toutes les affaires du pays… dont l’influence financière devient insupportable et dangereuse… ». Je le trouve totalement passionnant. Les combats contre les dragons sont beaux, mais le monde décrit devient réel par ces scénarios sans dragons.
Les dessins de Ruizgé appuient très bien le scénario. Le laboratoire d’Hassan est impressionnant, le labyrinthe prison terriblement clos, la cour de l’empereur très futile.
L’histoire a pour fond « sonore » la récitation d’une comptine par une petite élève de l’ordre de Messara. La comptine parle de divers personnages : un vieil homme tout seul et habillé de noir, un homme amoureux et son amour lui avait crevé les yeux, des princesses enfermées, une très vieille femme confite dans ses rêves de vengeance, une femme qui croyait être jeune et libre, une femme qui croyait être belle et puissante… Mais tous ils ont des chaînes invisibles. Bien sûr cela correspond à des personnages de l’histoire : l’empereur, Hassan, les chevaliers dragons, la matriarche de Messara, Halyssa, la comtesse,…
C’est un scénario qui s’enfonce encore un peu plus loin dans les intrigues du monde des chevaliers dragons et où l’on perçoit un peu mieux la haine que l’ordre attire sur lui dans les paroles d’un personnage : « un ordre exclusivement féminin, composé d’illuminées frigides… qui se mêle de toutes les affaires du pays… dont l’influence financière devient insupportable et dangereuse… ». Je le trouve totalement passionnant. Les combats contre les dragons sont beaux, mais le monde décrit devient réel par ces scénarios sans dragons.
Les dessins de Ruizgé appuient très bien le scénario. Le laboratoire d’Hassan est impressionnant, le labyrinthe prison terriblement clos, la cour de l’empereur très futile.
En bref
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La geste des chevaliers dragons
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