Critique Manga Cimoc #1

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Cimoc

par Charlie One le dim. 31 mars 2013 Staff

Le jeune Kota Inamine rêve de devenir mangaka mais en attendant d’être remarqué celui-ci doit se contenter de sa position d’assistant. Seulement il n’est pas très doué et peine à faire son trou dans le milieu jusqu’à ce qu’il découvre que sa voisine décomplexée est en fait la rédactrice en chef d’un magazine.

Les œuvres de Lim Dall-Young, je les ai presque toutes essayées et même si j’en aime beaucoup quelques-unes (Kurokami, Freezing…), on ne peut pas réellement dire que c’est un auteur qui réussisse à se renouveler. Et malheureusement ici, il n’y a pas grand-chose à sauver. On est même très loin d’un divertissement basique comme peut l’être Re:Birth. En fait j’ai trouvé ce premier tome de Cimoc mauvais.

Faisons un rapide tour des personnages car au niveau du scénario c’est globalement vide et je vous ai tout dit quelques lignes au-dessus. Kota est un jeune homme qui ne sait pas vraiment ce qu’il veut (en dehors de vouloir dessiner) et il est très vite extrêmement agaçant de le voir réagir aux différents obstacles qui se dressent sur son chemin. D'ailleurs, on se fiche un peu de sa réussite. A côté nous avons Mlle Sawanoguchi, Mlle Jumonji et Mlle Fujiwara. Si toutes ces femmes n’ont pas le même caractère (unidimensionnel), elles font toutes tourner la tête à notre petit bourricot et à vrai dire c’est à peu près tout. Avec le fan service bien évidemment. C'est vide de fond mais pas de formes, je le concède...

Pour en revenir au manque d’imagination de Lim Dall-young, je vous invite à faire la comparaison avec les personnages d’Onihime VS. C’est presque comme si ceux-ci avaient été transposés dans une autre histoire complètement différente. La seul élément qui surprend dans cette série c'est l'absence de fantastique finalement.

Donc voilà, Cimoc ne sera pas le successeur d’Unbalance X2. On s’en doutait un peu mais là c’est confirmé. En refermant ce tome 1, on se rend compte que le contenu est terriblement redondant. Redondant d’inutilité et dépourvu de toute subtilité. Et pour ceux qui y verrait une alternative à Bakuman (sait-on jamais) pour se documenter sur le monde de l’édition n’espérez pas de trop. Tout y est superficiel.

En bref

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Cimoc
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