Critique Comics Avengers #12

Histoire Ancienne

Dans les #9 à 11 de Avengers vol.3 (les seuls que je n'ai pas), les Avengers ont affronté Moses Magnum, la Légion des Morts-Vivants du Moissonneur, Wonder Man est enfin pleinement revenu parmi les vivants et Oeil-de-Faucon a aidé les Thunderbolts. C'est par cette scène que débute le #12, un numéro double pour fêter le premier anniversaire du retour de la série des plus grands héros de la Terre.

L'épisode commence par des bonnes nouvelles. Après avoir passé plusieurs mois sous la forme d'un hologramme, le corps de Vision est enfin réparé. Simon Williams est content de revoir son "frère" sur pieds, mais pour Wanda la situation est délicate car elle sait que son ex-mari a encore des sentiments pour elle. Grâce à une invention de Pym, Firestar apprend que le risque que ses pouvoirs nuisent à sa santé va s'amenuiser au bout de quelques mois, ce qui lui donne le sourire pour la première fois depuis qu'elle a rejoint les Avengers.

Oeil-de-Faucon et les Thunderbolts sont repérés dans les montagnes de l'Arizona. L'archer veut se servir de la base de Dominus, un vieil adversaire des Vengeurs de la Côte Ouest, comme Q.G. pour sa nouvelle équipe. Les bulles de pensées montrent bien que les T-Bolts ne font pas tous confiance à Clint mais ce dernier se sent revivre dans sa mission de chef pour faire de ces anciens criminels de vrais super-héros. Bien entendu, l'arrivée inopinée des Avengers déclenche une bonne baston, bien énergique comme George Pérez savait les dessiner, dans la tradition des malentendus marvelliens (on tape d'abord, on réfléchit ensuite). 

Oeil-de-Faucon explique ensuite pourquoi il a décidé de devenir le leader des Thunderbolts et les deux équipes vont devoir apprendre à travailler ensemble pour combattre Dominex, un gigantesque robot alien réveillé par tout ce chaos. La dynamique de cette alliance fragile est intéressante et le dernier acte est riche en action et bien ficelé. Oeil-de-Faucon quitte officiellement l'équipe en dernière page, conséquence logique de l'arc narratif du héros depuis les débuts de la relance par Busiek et Pérez.