Critique Manga Karneval #10

7
Karneval

par Pois0n le dim. 4 janv. 2015 Staff

Ce dixième tome de Karneval reprend là où l'histoire s'était arrêtée: profitant d'une source chaude au cours d'une mission de recherche, Yogi se fait voler son calbard... Oui, vous avez bien lu. Mais là où Touya Mikanagi parvient à tirer son épingle du jeu, c'est grâce à une bonne dose d'autodérision sur le cliché de la situation. Et ça marche!
Ajoutons à cela un lien direct entre cette affaire, l'histoire qui sera au centre du tome, et le fil rouge de la série, et l'on obtient une gestion très intelligente d'un ressort scénaristique usé jusqu'à la corde et habituellement bateau. Comme quoi, oui, on peut réellement intégrer un vol de sous-vêtements de façon sérieuse!

Car au final, ce vol ne sert que d'amorce pour nous présenter un nouveau personnage, fort mystérieux et attachant, mais aussi terriblement redoutable et classieux! La montée en puissance des évènements aboutissant à un final plus que mouvementé fait de ce volume l'un des meilleurs sur le plan narratif! Touya Miaknagi n'oublie pas non plus d'introduire le remplaçant d'Uro, à côté duquel ce dernier passerait presque pour un tendre. Et si les scènes d'action ne sont définitivement pas à la hauteur du reste, toujours aussi molles et pas toujours lisibles, c'est tout juste si cela importe tant ce tome est maîtrisé de bout en bout. Les retrouvailles entre Nai et Karoku, la discussion entre Iva et Akari... les quelques passages placés là pour apporter un peu d'émotion au milieu de tout ça sont judicieusement placés et l'auteure n'en fait jamais trop.

Bref, après un déroulement en dents de scie prolongé, Karneval semble poursuivre sur sa pente ascendante, et l'on ne peut que s'en réjouir!

L'édition de Ki-oon est, comle d'habitude, parfaite, qu'il s'agisse de l'impression, de l'absence de coquilles, de la qualité du papier, de la reliure, de la présence d'une page couleur et de bonus sous la jaquette.

En bref

7
Karneval
Pois0n Suivre Pois0n Toutes ses critiques (308)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire