Critique Manga Momo Lover #1

5
Momo Lover

par opaline le ven. 9 mars 2012 Staff

Après Honey Blood, Panini nous offre une nouvelle série de Miko Mitsuki et c’est donc avec curiosité que nous découvrons les tribulations d’un bébé pas comme les autres !

Momo Lover n’est pas ce que l’on peut appeler une série avec beaucoup de profondeur. À travers les pitreries hors norme de ce petit bambin, on découvre Chierri, une héroïne sympathique et au grand cœur mais sans réel charisme. En effet, elle est assez vite éclipsée par la présence de ce bébé aux expressions irrésistibles et qui saura éveiller pas mal de bienveillance à toutes lectrices aimant ces petites « choses » mignonnes. De ce fait, le public visé est exclusivement féminin et rebutera sans aucun doute la gente masculine.

La série ne comptant au total que trois volumes, on nous présente les personnages et l’intrigue de manière rapide et expéditive. La mangaka ne perd pas de temps en fioritures et il ne faudra donc pas chercher un semblant de réalisme dans ce titre. Les relations des personnages, tout comme le scénario sont aussi simplistes que possible et il faudra donc se contenter d’une histoire plutôt superficielle et non fouillée. Dans ce premier tome, on a quasiment la réponse à toutes les interrogations posées en début de récit et on est donc bien loin du grand mystère, ce qui est sûrement du au format court de l’œuvre.

Ce premier opus se laisse lire mais ne s’avère pas non plus la révélation de l’année. Le principal intérêt restant le bébé « Momo » et sa kawaï attitude. Pour le reste, on est dans l’ultra classique avec une héroïne en perdition qui trouvera du réconfort auprès de deux apollons transis d’amour pour leur belle. On se doute d’ailleurs que la série ne recèlera pas de grandes surprises et qu’au final, ce sera aussitôt lu, aussitôt oublié.

Le graphisme quant à lui est plutôt soigné et fait partie des points positifs de la série. Les expressions de momo se révélant particulièrement craquantes, tout comme le design de ses costumes en forme d’animal.
L’édition se situe dans la moyenne de l’éditeur, et la couverture est identique au volume japonais.

Pour conclure, on peut dire que ce premier tome est moyen et sans grande surprise, la lecture se révélant tout de même sympathique. Mais cela reste avant tout à réserver au fan de la « kawaï-attitude ».

En bref

5
Momo Lover
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