Critique Manga Hotaru #1

8
Hotaru

par ivan isaak le sam. 22 janv. 2011 Staff

En ce début d’année 2011, Kana nous fait le plaisir de nous offrir un titre d’un genre beaucoup trop laissé de côté en France, le josei, avec Hotaru, de Satoru Hiura. Terminée en 15 volumes au Japon, le titre met en scène Hotaru, 27 ans, et dont la dernière relation amoureuse remonte à plusieurs années, faisant d’elle un « poisson séché ».

Hotaru, office lady de 27 ans, vit sa vie tranquillement, entre flemmardise à la maison et sérieux au travail. Sans relation amoureuse depuis plusieurs années, sa vie va se trouver bouleverser par l’arrivée dans la maison qu’elle occupe de son patron, fils du propriétaire et qui vient de se séparer de sa femme. En attendant que la jeune femme trouve un appartement, le chef Takano, 41 ans, accepte de cohabiter avec Hotaru, malgré des habitudes bien différentes. Et les conseils en amour de Takano permettront à Hotaru de se rapprocher de Teshima, 24 ans, et jeune designer talentueux…

Titre de la collection Big Kana de l’éditeur belge, Hotaru offre tout ce quel’on peut attendre d’un josei. Si l’histoire tourne ici aussi, comme dans beaucoup de shojo, autour d’une romance et des relations amoureuses de l’héroïne, le ton adopté est résolument plus adulte, du fait notamment de l’âge des protagonistes. Si l’on se doute déjà de la tournure future des évènements (à tort peut-être), on appréciera surtout un aspect de la série de Satoru Hiura très présent et surtout très efficace : l’humour. Enchainant les situations comiques parfois réellement hilarantes (la tentative d’assassinat au marteau lors du typhon – une case mais une grosse crise de fou rire), la lecture de ce premier tome est un véritable enchantement, avec une galerie de personnages secondaires loufoques (Yamada et Rokuro par exemple) et des passages plus mélancoliques, plutôt réussis également. Niveau graphismes et mise en page, les codes du genre sont respectés, et même si certaines expressions de visages peuvent paraitre au premier abord étranges, on s’y habitue rapidement pour se passionner totalement pour les aventures du « poisson séché ».

Avec un premier volume de grande qualité et bourré d’humour, Hotaru charme déjà et l’on attend désormais beaucoup de la suite, tant les espoirs donnés par cette introduction sont grands. Une très bonne surprise !

En bref

Un josei empli d'humour qui montre encore que le genre recèle quelques petites perles sur lesquelles devraient se pencher un peu plus les éditeurs français. Les aventures sentimentales d'Hotaru s'annoncent mouvementées et drôles, pour notre plus grand plaisir ! Un très bon premier volume !

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Hotaru
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