Critique Manga Syndrome 1866

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Syndrome 1866

par selection-officielle le mer. 28 déc. 2011

J?ai eu l?occasion de redécouvrir ce manga, car je l?avais déjà lu auparavant mais sans en faire la critique. Mais, même à sa relecture j?y ai pris du plaisir. Pourquoi ? Tout simplement car c?est un manga qui résiste à l?air du temps.

La pochette de ce manga définit son intérêt pour autrui puisque une vignette « Recommandé par 13ème Rue » y est apposé. Un gage de qualité en soi dans un monde où le manga reste tout de même marginal et peu apprécier des grandes chaines de télévisions et autres médias. Le résumé reste dans l?esprit du manga : mystérieux et cash. Une histoire dure s?annonce ici et surtout, une histoire qui est adapté du célèbre livre Crimes et Châtiments de Dostoïevski, une épreuve de plus.

Le résumé est basé sur l?émotion et les sentiments, mais l?histoire se révèle plus intense au fil des pages. L?émotion et les sentiments sont là, mais aussi l?histoire des personnages et le développement de leur vie, leur évolution est représentée avec brio sans entacher sur l?idée globale du résumé.

L?ambiance n?est pas effrayante comme pourrait le laisser pensé la pochette, mais plutôt difficile ou tout du moins imposante. L?atmosphère colle à la peau de ce manga qui semble complexe, mais qui pourtant est si léger que sa lecture n?en est pas compliqué, mais plutôt comme une sorte de petit pain au chocolat que l?on dévore petit à petit et que l?on apprécie toujours autant.

Les personnages sont le vecteur central, le point d?orgue à cet univers pesant. Tous plus cruel les uns que les autres, on découvre les « méchants » et les « gentils » sans véritable coupable, ni véritable victime. Chacun possède son propre caractère bon et mauvais et l?on se retrouve vite à la place de Miroku qui ne supporte plus ces personnes aussi futiles soit elle et pense à mettre en place son « projet ».

Le dessin reste sympa sans pour autant avoir été travaillé de manière exigeante. La narration est beaucoup plus cultivé puisqu?il fallait collé à l??uvre originale qui reste assez abstraite et donc, cela représente une sorte d?exploit que d?introduire une ?uvre aussi importante littéralement dans un manga. Malgré tout, le dessin représente bien chacune des émotions ressenti par les protagonistes, mais la narration reste tout de même le point fort du manga.

On a déjà pu entendre parler du manga lors de la Japan Expo 2010 ainsi que dans les magazines spécialisées qui n?en t?arrisées pas d?éloges.

L?originalité de ce titre reste dans l?adaptation littéraire d?une ?uvre difficilement descriptible. Naoyuki Ochiai a réussi parfaitement à mettre à « sa sauce » l?histoire de cet « anti-héros » avec une facilité déconcertante et cela démontre à merveille son talent de mangaka. Un auteur à suivre de près.

En bref

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Syndrome 1866
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