Critique Manga A 25:00, à Akasaka #3

Dure vie sur les planches !

Nouvelles aventures théâtrales cette fois pour notre duo ou plutôt Shirasaki, le petit jeune des deux, et ce ne sera pas une sinécure.

Habituée que j'étais à les voir tout le temps ensemble, cela m'a fait bizarre de voir autant Shirasaki seul dans ce tome. Il faut dire que l'autrice le confronte à ce qui fait le plus peur à un acteur : la panne sèche. En effet, choisi pour participer au remake d'une pièce à succès, il peine à trouver son chemin et il enchaîne un peu les ondes négatives, n'arrivant pas à trouver l'aide dont il aurait besoin.

J'ai apprécié ce schéma différent dans ce tome, avec Shirasaki qui se cherche et un Hayama qui l'attend, un peu impuissant. L'autrice questionne ainsi le couple sur le rôle que chacun s'est attribué mais sur celui qu'il voit pour l'autre. C'est touchant de voir Shirasaki autant perdu mais n'osant pas aller trouver Hayama car il sait qu'il a trop tendance à compter sur lui pour le chouchouter et l'aider, alors qu'il veut devenir plus fort, plus indépendant. L'autrice à travers cet épisode cherche à leur apprendre à trouver le bon équilibre : encourager mais ne pas trop en faire pour Hayama, accepter l'aide mais sans s'y noyer pour Shirasaki. J'ai aimé.

C'était chouette aussi de découvrir une autre facette de leur travail à travers cette pièce mais également une pub à laquelle Hayama avait participé autrefois. On voit les différentes facettes de ce qu'ils sont amenés à faire. L'autrice ne tombe pas dans le pièce de tout leur rendre difficile ou tout leur rendre trop facile, elle trouve le juste milieu. Shirasaki est doué mais il a encore des choses à apprendre et j'ai aimé retrouver à nouveau Yamase qu'on avait croisé précédemment, c'est un personnage que j'aime bien et qui assène de bonnes vérités sur son métier à Shirasaki. Dans le genre, j'ai aussi trouvé sympathique de recroiser Mihara, l'ami à la langue bien pendue d'Hayama. Ça m'amuserait qu'ils se croisent lui et Yamase, ça ferait des étincelles !