Critique Manga Kaijin Reijoh #7

Une ennemie foudroyante

Le massacre continue dans Kaijin Reijoh, la série du dessinateur de Red Eyes Sword. Au vu du décompte de morts, il n'y aura bientôt plus d'élèves inscrits dans cette académie de jeunes filles guerrières vouées à combattre les monstres humains ou les humains devenus monstrueux.

Toujours aussi impitoyable, ce septième tome poursuit la bataille contre le parti de l'Ultraréincarnation en se placant cette fois ci du côté de la classe des créatures occultes supervisée par la bête de sexe, l'ambigue Sumeragi. Cette bataille commence plutôt bien face à un ennemi incarnant une énième figure de pauvre bouse frustré mais s'achève dans un final bien cruel et sans concessions face à l'apparition d'une redoutable porteuse de relique... et pas n'importe laquelle !

Sans surprises, ce tome reste dans la droite lignée de violence gratuite et horrifique composé de quelques passages éprouvants comme celui de la marionnetiste impuissante face à sa mort où celle de la pauvre bougre se retrouvant piégée dans une Vierge de fer. Encore une fois, mais on ne manque jamais assez de le rappeler , Kaijin Reijoh est un manga d'horreur où l'intrigue faiblarde par moments ne semble être qu'un prétexte pour Tetsuya Tashiro de dessiner des jolies filles dans des combats carnassier.

On notera ironiquement la quasi-abscence des professeurs qui ne se rendent pratiquement jamais sur le champs de bataille. Un grotesque de situation qui laisse défilerle massacre continu de nos pauvres et charmantes lycéennes. Bref, c'est pas très shonen tout ça !

Mais passer le cap d'une intrigue parfois très vide, Kaijin Reijoh demeure un bon divertissement horrifique et les combats toujours aussi délirants avec une nouvelle fournée de boss monstrueux à commencer par le geek youtubeur dont la puissance se démultiplie par le nombre de vues et surtout la frankenstein girl aussi impassible qu'impitoyable... On notera aussi la présence de la boss finale tapie dans l'ombre , a priorir beaucoup plus charismatique que le chef de la secte.

Tetsuya Tashiro multiplie toujours les références à la pop culture et plus précisément à l'horreur avec à l'honneur dans ce tome, Hellraiser par le biais de la technique de la déléguée des classes occultes qui affiche ici un chara-design des plus vicieux. L'enjeu est de taille dans ce volume qui fait apparaitre une nouvelle ennemie au style radical à coups de techniques foudroyantes, un personnage glacial et sans aucune pitié qu'on va adorer hair. 

Enfin, ce tome s'achève sur la promesse de retrouver Asuma et ses protégées qui vont se confronter à une créature de belle taille. La bataille est loin d'être finie et même si le manga continue de pousser ce jeu de massacre un peu à l'usure, la série demeure sympathique par ce déluge d'action/horreur tout simplement endiablée avec , cette fois-ci, une première ouverture sur un possible boss final...