Critique BD Orcs et Gobelins #10

Un orc, un gobelin et une pierre magique

La patte graphique reste fidèle à l’ensemble des albums de l’univers, des dessins mettant en scènes des personnages aux traits plutôt lisses mais l’ensemble est très coloré et les décors permettent l’évasion. Le découpage rend très bien les scènes d’actions et de combats et accentue le rythme soutenu de l’album.

Pour ce tome 10, on suit Dunnrak, un Orc qui se fait rapidement capturer par des hommes au sujet d’une mystérieuse pierre bleutée. Dunnrak va raconter son histoire et celle de la pierre, une pierre magique qui a le pouvoir de faire apparaître le nom d’une personne qui va bientôt mourir.

C’est une histoire originale que celle de Dunnrak, qui nous permet de suivre sa vie depuis sa rencontre avec la pierre, sa compréhension et comment il arrive à en tirer aujourd’hui profit.

J’ai passé un bon moment, parce que je suis particulièrement friand de cet univers mais j’ai trouvé cet album un peu en-dessous des autres. Il manque de consistance à mon goût. D’autres auteurs ont développé davantage le profil de l’Orc, l’humanisant même parfois. Ici, on aborde plus la pierre et les conséquences qu’elle entraîne dans la vie de Dunnrak et son acolyte de gobelin. On garde les scènes de combats et les nombreux rebondissements d’une recette qui fonctionne mais il n’y a pas le petit plus…