Critique BD Le Scorpion #12

7
Le Scorpion

par vedge le jeu. 28 nov. 2019 Staff

Piqure de rappel

Après une trop longue absence de cinq ans, le Scorpion nous revient.

Il est l’héritier malgré lui d’une des neuf familles qui règnent sur le monde en contournant les lois qu’elles ont érigé via la religion catholique.

Dans ce tome, il cherche à trouver le secret qui permet à sa famille Trébaldi, d’avoir un ascendant sur les autres familles.

Flanqué de son fidèle compagnon, et de son hypothétique fils, il part à la source de ce secret, en pays étrusque.

La série renoue avec les grandes aventures de cape et d’épées, romans ou films.

Elle mélange habilement les genres de l’ésotérisme, du politique, du roman d’amour.

Le rythme est vif, et le dessin de Marini, a gagné en clarté et en simplicité, au fil des tomes.

Le personnage principal, apparaissait comme un aventurier à la gueule d’ange, tombeur, bretteur, d’exception, et c’est tout. Il prend au fil des tomes plus d’épaisseur.

Torturé, prenant conscience de la mort et de la désolation qu’il traîne dans son sillage, il se remet en question et décide en fin de ses priorités.

C’est superbe, un vibrant hommage aux mousquetaires, Indiana Jones, avant l’heure, ce chasseur de reliques, a su capter et retenir notre attention, au cours de douze tomes brillants.

En bref

Aventures de capes et d’épées mêlant contexte historique et politique, complot machiavélique et roman d’amour sur un excellent dessin de Marini.

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Le Scorpion
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