Critique Manga Arakure Princesse Yakuza #1

Voici le second shojo de 12bis. Série terminée au Japon avec 10 tomes, cette histoire d'amour nous plonge dans le milieu des terribles Yakuza.

Graphiquement, le style n'a rien d'exceptionnel. On est dans l'ordinaire avec des traits d'une grande finesse en opposition aux habituels grands yeux chargés d'étoiles. Le découpage, comme la mise en scène sont classiques pour le genre, mais suffisamment rodés pour captiver le lecteur.

Le scénario est bien centralisé sur la seule femme de l'histoire (pour l'instant) et son introduction dans le milieu de la mafia entraine quiproquos et situations hilarantes. Ceci est accentué par la différence marquante entre l'aspect angélique de Rakuto et son attitude aux primes abords. Ce personnage est d'autant plus travaillé de par son image de yakuza sans pitié et son image opposé de délégué des élèves très doux, quand celui ci est au lycée.
Les oppositions sont donc très présentes dès le premier tome, et cela entraine bien sur, des malentendus rocambolesques, dont le lecteur se gavera.
L'héroïne s'avère sympathique, attachante mais pour l'heure, elle est ce qu'on pourrait qualifier, une cruche.

Dans l'ensemble, cette histoire est assez captivante et vous fera passer un agréable moment de lecture. Espérons que Sachie prendra plus d'ampleur dans les opus à venir.