Critique Manga Naru Taru #1

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Naru Taru

par ivan isaak le mer. 8 juil. 2009 Staff

Depuis la lecture des premiers tomes de « Bokurano » (du même auteur) et l’annonce par Glénat de la reprise de « Naru Taru », j’ai rarement autant attendu une série dont je ne connaissais finalement pas grand-chose hormis l’imbroglio provoqué par sa première édition… C’est donc avec beaucoup de fébrilité que j’ai ouvert ce premier tome de « Naru Taru » de Mohiro Kitoh.

L’histoire : Shiina, élève de 6ème, se rend pour les vacances sur l’île de son grand-père. Elle y fait la rencontre d’un être étrange qu’elle nommera « Hoshimaru » (« hoshi » pour étoile comme la forme de cet être), un "animal" qui se révèlera être un « ryunoko », enfant du dragon. Sur le chemin du retour, l’avion ramenant Shiina chez elle se fait attaquer par ce que les deux mystérieux passagers de l’appareil appellent un « ryugai », cadavre de dragon. Shiina et les pilotes de l’avion sont alors secourus par un « seiryu », dragon adulte, que les passagers nomment « princesse »… Une fois l’appareil hors de danger, Shiina se rend compte de la disparition des passagers… De retour chez elle, Shiina apprendra rapidement que d’autres « ryunoko » existent et que le « ryugai » ayant attaqué l’avion est à leur poursuite…

Ce premier tome de « Naru Taru » nous emporte rapidement au cœur même de l’histoire, sans réelle introduction des différents protagonistes. Comme dans « Bokurano », le scénario ne nous laisse pas une seconde de répit, les informations et autres mystères se multipliant rapidement. Les différents personnages apparaissant dans le récit ont tous leurs mystères propres qui nous intriguent dès leur arrivée dans l’histoire. Qui sont ces deux mystérieux passagers de l’avion qui ont disparu mais qui semblent en connaitre beaucoup sur ces êtres venus d’ailleurs ? Qui est ce mystérieux jeune homme contrôlant le « ryugai » ? Pourquoi Shiina ne communique-t-elle pas avec son « ryunoko » comme Akira avec le sien ?

Autant de questions que pose ce premier tome de près de 220 pages qui se lit d’une traite et se referme avec l’envie d’enchainer immédiatement sur un second. Niveau dessin, la touche Mohiro Kitoh est là, sans superflu et avec toujours beaucoup de clarté. L’édition de Glénat est dans les normes, avec quelques croquis préparatoires de Kitoh en bonus de fin de volume. Un très bon premier volume donc, pour une série dont j’attends la suite avec impatience…

En bref

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Naru Taru
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