Critique Manga Tales of Destiny #1

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Tales of Destiny

par ivan isaak le mar. 16 nov. 2010 Staff

Après Tales of Symphonia (5ème jeu de la série des Tales of), c’est au tour de Tales of destiny (second opus de la série) de sortir en manga chez Ki-oon. Composé de 6 tomes, le titre, sorti en 1998, est bien entendu l’adaptation du jeu vidéo du même nom avec au dessin Shinki Kitsutsuki dont il s’agissait là de la première série.

Stan Aileron est un jeune campagnard qui parcourt le monde afin de parfaire sa maitrise du combat à l’épée. Sur son chemin, il fait la rencontre de Rutee, une jeune aventurière dont l’amour pour l’argent est impressionnant. Cette rencontre va le conduire dans des ruines où il découvrira une mystérieuse épée douée de parole, Dimlos, qui fera de lui un Swordian Master. Et voilà notre héros parti pour de grandes aventures…

Ce premier volume de Tales of Destiny souffre principalement des défauts que l’on retrouve dans les titres de même genre. La mise en place de l’histoire se fait un peu bancale (et diffère de la version jeu vidéo) et les réactions des personnages dénotent un peu tant elles sont la plupart du temps extrêmes (Stan est très niais et Rutee trèèèèèèèèèèèèès vénale). On n’échappe bien entendu pas aux laïus habituel du héros sur sa volonté d’aider le peuple avant tout. On notera également que notre troupe se constitue très rapidement, avec déjà un nombre conséquent de membres. Ce qui passe très bien dans un jeu vidéo rend nettement moins bien dans un manga… La recherche des lens et leur échange contre de l’argent est aussi amené de manière beaucoup trop nonchalante et même si ce genre de détails plaira aux amateurs du jeu qui y retrouveront des composantes communes, les transposer dans un autre média demande un peu plus de finesse. Reste que l’histoire, très classique, semble posée dans ce premier volume avec le grand méchant identifié (même s’il ne semble pas si noir que cela), notre troupe de gentils trouvée, et notre héros qui sait déjà qu’il n’est pas de taille et va donc devoir s’améliorer s’il souhaite réussir à vaincre. Un déroulement typiquement shônen donc, le tout servi par un dessin très passe-partout et qui accuse un peu son âge (plus de 10 ans déjà !).

Les adaptations de jeux vidéo ne sont que très rarement accessibles aux non-joueurs. Tales of destiny ne déroge pas à la règle en proposant un scénario très basique et des personnages peu contrastés. Les fans de la licence apprécieront, les autres resteront pour l’instant sur leur faim…

En bref

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Tales of Destiny
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