Critique Manga Sun-Ken Rock #9

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Sun-Ken Rock

par ivan isaak le mer. 8 sept. 2010 Staff

Ken est désormais le boss du plus grand gang de Corée. Mais cette situation ne l’enchante pas plus que cela et l’empêche surtout de se rapprocher de Yumin…

Alors qu’il est parti faire son footing matinal quotidien, Ken tombe sur une jeune fille en train de se faire molester par des voyous. Ayant mis ces derniers en fuite, il se rend compte que la demoiselle qu’il vient de sortir d’un mauvais pas n’est autre que Sun, superstar de la chanson. Il se voit alors proposer un poste de manager, ou plutôt de roadie manager comme il l’apprendra plus tard, une fois sa démission du gang déposée et son nouveau métier annoncé à Yumin…

Depuis les débuts de sa série, le coréen Boichi nous a habitué à du bon (l’humour parfois désopilant mais surtout des scènes de baston prodigieuses d’énergie et de fureur) et à du moins bon (demoiselles les cuisses écartées et peu vêtues, ketchup et mayonnaise utilisés de manière « originale »). Dans ce 9ème tome de Sun-Ken Rock, Boichi va plus loin que jamais et nous offre ici son pire tome depuis le début, avec tout ce que nous avons toujours détesté jusqu’à présent ajouté à l’absence totale de tout ce qui nous avait plu… Ken quitte donc le gang (évidemment, cela ne peut être que temporaire) pour devenir le roadie manager de Sun, star de la chanson coréenne. Et Boichi nous introduit donc (sans mauvais jeu de mots) dans le monde du show bizness tel qu’il le voit. Heureusement que l’auteur nous précise en deuxième de couverture qu’il connait le milieu mais qu’il en parlera dans ce tome avec exagération. Car en effet, pour exagérer, il exagère. Ici, les producteurs et autres magnats de la chanson tirent sur tout ce qui leur passe devant leur entrejambe, pour peu que le fessier soit engageant. Les scènes quasi-pornographiques (la seule différence avec un manga hentai est le flou sur les appareils génitaux de ces messieurs-dames en pleine action) sont donc ici très nombreuses et les ados prépubères (et assimilés) devraient y trouver leur compte, d’autant que Sun se montre très entreprenante avec notre héros dans une scène...hum...bref, vous l’aurez compris, ce tome de Sun Ken Rock n’est pas sous cellophane pour rien et ce à notre plus grand désespoir. Même si la première moitié du tome se révèle plus soft, le cadre qu’essaie de mettre en place l’auteur semble artificiel et en décalage avec la série telle qu’elle était jusque là, malgré quelques critiques du milieu placées ci et là. Espérons que cette partie se finisse dès le prochain tome et que Boichi revienne à son histoire de gang et de baston, style qu’il maitrise nettement mieux que ce qu’il s’évertue à nous montrer dans ce volume désespérément navrant…

Plus mauvais tome de la série jusque là, Boichi nous offre avec ce 9ème volume de Sun Ken Rock un condensé de ce qu’il peut faire de pire… Croisons les doigts pour que ce passage soit le plus court possible même si plus d’un tome est déjà trop. Un volume à oublier.

En bref

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Sun-Ken Rock
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