Critique Manga Kurogane no Linebarrels #1

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Kurogane no Linebarrels

par ivan isaak le sam. 13 mars 2010 Staff

Nouvelle série chez Glénat, Kurogane no Linebarrels est un titre de mécha dont le succès au Japon n’est plus à démentir (déjà 15 volumes sortis + une adaptation animée).

Koichi est un adolescent régulièrement maltraité par ses camarades et doit souvent être aidé par Yajima et Risako, ses deux seuls véritables amis. Lors d’une excursion avec sa classe sur le site de construction de Shin Ukishima, un satellite s’écrase et blesse gravement Koichi. A son réveil, plusieurs mois plus tard, son comportement a changé. 3 ans plus tard, devenu un adolescent intelligent et doué pour la bagarre, il se retrouve attaqué par d’étranges robots. Yajima lui vient de nouveau en aide mais ils ne doivent leur survie qu’à l’arrivée d’un immense robot, qui semble vouloir protéger Koichi…

Ce premier tome de Kurogane no Linebarrels pose les bases de la série. Son héros, Koichi, est d’un caractère très classique : faible et inoffensif, un « accident » va le rendre plus fort et avide de puissance. Là où le titre tire son originalité, c’est que celui-ci n’a pas forcément un comportement de héros. Malgré des intentions nobles (protéger les plus faibles…), sa soif de puissance ne fait pas forcément de lui un justicier… Nous apprenons également très vite dans ce tome que des organisations luttent pour la possession des Macchinae, ces robots géants dont Linebarrels, le robot de Koichi, est un exemplaire. Koichi sera d’ailleurs amené à en rencontrer plusieurs et apprendra également qu’il est un « Factor », nom donné aux pilotes d’un Macchina. Outre les intrigues sur les origines de ces robots, les objectifs de l’organisation Juda qui semble vouloir les posséder et ceux d’une organisation rivale apparaissant en fin de volume, ce tome vaut également pour la fin très surprenante pour un shônen. Un évènement qui donne au lecteur l’irrépressible envie de lire la suite… Côté dessin, l’ensemble est finalement de qualité, avec un bon design des méchas et des expressions réussies (la dernière page en est un bon exemple). On notera tout de même des scènes de combat parfois brouillonnes, mais cela reste mineur. Côté édition, Glénat nous propose son travail habituel, avec en premières pages un poster en couleur de qualité.

Pas forcément original dans le fond, très classique, mais un peu plus dans son déroulement, Kurogane no Linebarrels est une bonne surprise qui demande néanmoins confirmation. Les fans de méchas aimeront, les autres peuvent pour le moment se laisser tenter. A suivre.

En bref

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Kurogane no Linebarrels
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