Critique Manga Reborn! #9

Enfin! L'auteur passe la seconde et nous offre un tome de Reborn clairement supérieur à ce qu'on avait eu jusqu'ici.

Le combat se poursuit contre les élèves de Kokuyô et surtout contre Rokudô Mukuro, l'homme à abattre.
Ce dernier, comme son nom l'indique (Rokudô = "les 6 voies") utilise 6 manières de combattre issues de chacun des 6 outre-mondes des bouddhistes : celui de l'enfer, des âmes affamées, des bêtes, du shura, des humains, et des cieux. Chacune de ces 6 techniques est assez originale et bien utilisée. Mukuro est aussi fort et cruel que dangereux, et même Reborn est obligé de donner sa pleine mesure face à lui.
Mais en tant que bon professeur, il va laisser son élève faire le gros du travail. Comme le montre la couverture de ce tome, Tsuna reçoit ici des gants de combat qui lui permettront de se hisser au niveau de son adversaire et de lui faire face.
Le combat n'est pas encore terminé à la fin de ce volume-ci, mais son début est une réussite, très bien illustrée et de façon dynamique.

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce tome qu'on dévore d'un bout à l'autre, et on regrette que l'auteur n'ait pas choisi d'adopter cette voie un peu plus tôt.
L'humour reste présent, mais beaucoup moins. Il faut dire que le ton n'est plus trop à la plaisanterie avec les atrocités commises par Mukuro.
On peut également s'étonner de voir le groupe de Tsuna en si piteux état : alors que jusqu'ici le manga misait sur l'humour bon enfant, la plupart de nos héros sont fortement blessés et recouverts de leur propre sang de la tête aux pieds. Ce n'est pas non plus une véritable boucherie, mais on n'y était pas habitué dans Reborn.

Ce nouvel arc de l'histoire fourmille de bonnes idées et le manga prend pas mal d'ampleur. Tsuna devient utile autrement qu'en se baladant 5 minutes en caleçon et parviendrait presque à quitter cette étiquette de loser qu'il a gardée pendant 8 tomes entiers.

Si la suite du manga continue de la même façon, Reborn pourrait bien devenir l'un des shônen du moment à ne pas louper.