Critique Manga Saint Seiya - Saintia Shô #15

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Saint Seiya - Saintia Shô

par Auray le sam. 29 janv. 2022 Staff

Les cinq Saintias enfin réunies !

Je ne vais pas tomber dans le débat stérile sur le choix du Saint Seiya que vous préférez, parce que les goûts et les couleurs changent suivant les sensibilités de chacun. Personnellement, je n'ai pas encore lu la suite officielle des chevaliers du zodiaque, le fameux « next dimension » par Masami Kuramada. Dans tous les cas, n'oublions jamais que rien ne serait imaginé si l'on n'avait pas eu le créateur originel de la saga. En tout cas, entre les « épisodes G », « The Lost Canvas » et son « chronicle » maintenant, on ne manque pas d'armures à disposition afin de sauver la déesse Athéna. C'est un peu comme la princesse Peach dans Mario, elle attire différents problèmes à chaque fois, alors il ne faut jamais être à court de munitions.

Sinon, Saintia Shô a vraiment donné un rôle encore plus important aux femmes. Car, les chevaliers au féminin existaient bien auparavant, mais, elles n'ont pas eu autant de mise en avant qu'aujourd'hui. J'avoue, j'aurais bien vu un spin-off sur Shaina, le mentor du premier adversaire de Seiya, Cassios, ou encore, Marine, sa mystérieuse sœur. En attendant, on pourra donc lire l'avant-dernier tome de Saintia Shô qui met en avant Shôko et ses fidèles amies.

Il est important de mettre l'accent sur les dessins qui sont, encore une fois, magnifiques et stylés. Le découpage des différentes actions fait honneur au genre, il faut voir les coups finaux contre Harmonie, la gardienne du jardin d'Éden. La technique peut être étudiée à l'école d'art tant elle est dans un style académique. J'ai adoré les pages entières aussi, comme lorsque l'on rentre dans l'autre dimension de Saga, récemment éveillé. Le tout participe à l'ambiance générale commencée par The Lost Canvas, et surtout, sa fameuse dessinatrice, Shiori Teshirogi. Chimaki Kuori n'a pas à rougir de la comparaison.

Par contre, on est surpris par le manque d'originalité de certains propos. N'en voulez pas au traducteur, Xavier Daumarie, il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. Mais, franchement, qui ne rigolera pas lors de la présentation que je vous retranscris telle quelle : « Moi, Harmonie de l'harmonie ! ». Ajoutez à ceci qu'elle porte une « armour ». Oui, on n'est vraiment pas loin du diminutif de l'amour, normal pour quelqu'un qui tient à son paradis vous me direz.

Pour autant, j'ai apprécié son lien avec son frère, Deimos, le dieu de la « Terreur, », qui a un peu plus la classe. On le verra à plusieurs reprises se préparer pour la bataille finale. En attendant, il aura affaire à Milo, le représentant en or du scorpion. L'échauffement sera terrible !

Enfin, les valeurs du St Seiya d'origine sont toujours préservés, on le ressentira lors de la bataille de Lythos au côté d'Elda. D'ailleurs, on pense forcément au chevalier d'or du Sagittaire et à Ikki le chevalier de bronze issu du Phénix en voyant ces deux-là, et ce n'est pas pour nous déplaire.

Voilà, on ne change tout simplement pas une recette qui fonctionne. Malgré ces quelques défauts de formulation, Saintia Shô reste une lecture simple et sympathique qui devrait ravir les fans de la première heure. Et puis, peut-être que ça touchera même un public plus jeune comme ceux qui ont découvert la série adaptée sur Netflix, par exemple. En fait, non, je ne vais pas non plus aller sur ce terrain dangereux. Ne m'en voulez pas de ne pas avoir le courage d'un de nos chevaliers. Allez, à bientôt dans une prochaine chronique !

En bref

« Vortex de la provocation !! (Defiant Vortex) »

7
Saint Seiya - Saintia Shô
Positif

Le dynamisme des cases made in Chimaki Kuori

La dernière bataille a commencé !

Elda, que l'on avait presque oubliée

Deimos est un ennemi charismatique

Negatif

Harmonie de l'harmonie, j'en ris encore ! Attention, elle revêt son « armour » !

Quelques phrases que l'on aime détester chez St Seiya (« cette multitude d'étoiles VIOLENTES va maintenant t'attaquer », ou, « la terreur n'est qu'une des nombreuses fonctions du système nerveux central »).

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