Critique Manga Éclat(s) d'âme #2
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par P'tit Citron le mar. 4 déc. 2018 Staff
Critique Eclat(s) d'Ame 2
Après un premier tome poignant, KAMATANI Yuhki revient en force avec cette suite d'Eclat(s) d'Ame, un récit passionné et engagé sur la vie d'un adolescent homosexuel, son rapport aux autres et ses expériences traumatisantes...
A force de fréquenter le salon de discussion, Tasuku commence à mieux se connaître et s'accepter. Mais au contact de Misora, un jeune garçon aux difficultés tout autres, le lycéen va se poser de nouvelles questions, et petit à petit, essayer de lui venir en aide...
Alors qu'au tome précédent, l'histoire posait ses bases et se focalisait sur Haruko Daichi, une jeune femme lesbienne ; dans celui-ci, c'est Misora qui est à l'honneur. C'est un jeune garçon imprévisible et sans tact qui se cherche encore. Lorsqu'il est au salon de discussion, il aime se travestir. Il dit pour autant ne pas se sentir fille, bien qu'il préfère avoir une apparence féminine. Finalement, ses doutes l'envahissent et l'écrasent ; intérieurement, il veut se débloquer, mais ça lui fait peur. Dans cette recherche de son identité, Tasuku va tenter de le soutenir, parfois pour le mieux, parfois plus maladroitement. J'ai trouvé ça réaliste et intéressant. L'idée de se concentrer sur un personnage par tome nous permet de rencontrer de nouvelles problématiques, et de rester captivés. A voir si le schéma restera le même aux volumes suivants, ou si le récit prendra une autre tournure...
© by KAMATANI Yûki / Shôgakukan
Sinon, on retrouve bien l'âme et l'ambiance du premier volume, en même temps légère et bouleversante. Sans parler des traits fins et du style prononcé des illustrations de l'auteur•rice, on retrouve dans ce tome de belles métaphores visuelles et autres doubles-pages poignantes. Un délice pour les yeux ; une bombe pour le cœur.
© by KAMATANI Yûki / Shôgakukan
Pour conclure, je dirais que ce second tome est, suivant la voie tracée par son prédécesseur, excellent. Visuellement unique et magnifique ; ce récit dramatique à l'atmosphère magique et fantasmagorique continue de nous toucher au plus profond de nos cœurs. Oscillant entre passages doux et scènes poignantes, presque choquantes, KAMATANI Yuhki nous transporte dans un rêve, ou un cauchemar, qui s'avère finalement être plus réaliste que l'on ne le pense. Seule la moitié de la série est parue en France, mais je peux déjà parler d'elle comme d'un chef-d'œuvre. A découvrir, à lire, à recommander.
En bref
Un second volume tout aussi sublime et bouleversant que le premier. Cette fois, l'histoire se concentre sur Misora, un jeune garçon à l'identité floue, qui se cherche encore. Tasuku, qui commence à s'accepter, va essayer de l'aider pour finalement évoluer avec lui. Outre les magnifiques dessins sublimés de doubles-pages et autres poignantes illustrations, le récit, très maîtrisé par l'auteur•rice, dégage cette même atmosphère douce et envoutante que l'on pouvait ressentir au tome précédent. Seulement deux tomes sortis, et je peux déjà affirmer l'excellence de cette œuvre.
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