Critique Manga Knights of Sidonia #13

Les nouvelles technologies et stratégies de combats présentées dans le précédent tome, laissent à penser que le combat contre le grand essaim est imminent. Et c'est tant mieux car cela commençait à devenir long.

On retrouve Nagate et Tsumugi qui placent les convertisseurs semis autonomes en orbite autour de la planète Lem. Une opération risquée mais nécessaire puisque les nouvelles technologies qui permettraient de l'emporter contre le grand essaim consomment énormément d’énergie pour fonctionner. 
On enchaine ensuite avec un petit combat.

C'est un peu répétitif comme schéma, un gauna apparait, l'escadrille éprouve des difficultés pour l'abattre, Nagate est envoyé au combat et parvient à l'éliminer. Évidemment, c'est toujours lui qui est équipé des dernières technologies comme ici la mitrailleuse. Même si on prend plaisir à découvrir ses nouveaux équipements, cette situation est devenue trop récurrente au point d’en devenir indigeste.

L'auteur explique ensuite la stratégie de combat mise en place en vue de détruire le grand essaim. C'est bien joli toutes ces explications mais l'auteur tourne un peu trop autour du pot pour ma part.

Dans la seconde partie du tome, Nagate fait une déclaration d'amour à Tsumugi. Et là c'est devenu un peu compliqué dans ma tête, ça donnait un truc du style "Non, il n'aurait pas osé quand même... Ce n'est pas possible, j'ai dû mal lire... Ah ben si, il l'a fait... Là on a touché le fond..."
En plus la manière dont cela s'est déroulé... Ridicule, grotesque, maladroit, en gros du grand n'importe quoi. Après, peut être que je n'adhère pas du tout à son humour et que ça a plu à d'autres mais j'en doute.

Depuis le début de la série, les personnages sont bien trop lisses et manquent cruellement de charisme surtout Nagate. C'est pratiquement impossible de s'y attacher. En plus, l'auteur nous ressert toujours la même soupe. Du coup l'évolution des relations est soit inexistante soit complètement ridicule comme c'est le cas ici.

A ce stade, j'ai complètement décroché. Terriblement décevant.