Critique Manga Natural bitch

La collection hentaï sans interdit accueille encore un nouvel auteur, Kagato et son Natural Bitch.

A la vue du titre on aurait pu se douter que le niveau du contenu n’allait pas être à la hauteur de ce que nous avons pu voir jusqu’à présent dans la collection hentaï des éditions Taïfu comics, mais là on peut dire que nous sommes vraiment déçu.

En effet, même si Kagato semble maitriser son univers, on a vraiment du mal à accrocher au trait de ses personnages. A l’image de l’intégralité des scènes d’orgasmes présentent en fin de chapitre qui d’une part, se ressemblent toutes et qui d’autre part, manquent un peu de sensualité. C’est plus que dommageable, car cela reste toujours une scène importante des mangas pour adulte et on ne peut s’empêcher de penser que ces cases sont souvent peu attirantes. Au-delà de ce défaut, soyons honnête tout n’est pas à jeter comme par exemple les quelques pages couleurs en début de volume ou encore les visages féminins qui dans certaines mises en scène sont vraiment à craquer. Mais l’ensemble reste beaucoup trop inégal et surtout beaucoup trop classique pour marquer réellement les esprits.

Et ce n’est pas les scénarios des différents chapitres qui vont venir sauver ce one-shot. Là aussi, on reste dans du très convenu pour le genre avec pas moins de neuf nouvelles indépendantes les unes des autres. Avec la jeune fille qui loue des vidéo coquines pour en apprendre plus sur le sujet ou encore la traditionnelle scène à l’infirmerie du lycée. On notera tout de même une touche d’originalité avec le premier chapitre avec cette histoire de viagra pris à la place d’une pilule pour le rhume.

En bref, vous l’aurez compris Natural Bitch ne m’a pas emballé et reste selon moi beaucoup trop moyen pour les lecteurs assidus de la collection. Toutefois, quelques scènes pourraient amuser un public moins exigeant.