Critique Manga Sex infinity

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Sex infinity

par Sorata le mar. 18 nov. 2014 Staff

Première œuvre de Sawaru Erect publié en France, Sex Infinity est composé de 3 histoires ainsi que 2 petites scènes présentent en début et en fin de ce oneshot.

Cet hentaï commençait plutôt bien, avec deux histoires de lycéen et une mise en scène plutôt cochonne et des filles très entreprenantes et qui n’ont pas froid aux yeux. Mais voilà, deux des trois histoires principales vont venir tout gâcher et nous rappeler avec brutalité ô combien certains dessinateurs se permettent des dérapages qui malheureusement alimentent le moulin des détracteurs de ce genre de manga. Vous l’aurez donc compris, Sex Infinity va peu à peu sombrer dans la violence en mélangeant le sexe, la brutalité et même la drogue ! Difficile dans ces conditions, de prendre du plaisir à la lecture. Certaines scènes sont tellement violentes qu’on en arrive à avoir la nausée, nous faisant oublier par la même occasion la première histoire.

A la fin du volume, l’auteur parle beaucoup d’infidélité et nous explique que ce thème n’est pas très apprécié. Mais au final, le problème n’est pas cette infidélité, mais bien la violence avec laquelle elle est traitée. En effet, dans son histoire intitulé Rec, Sawaru Erect nous dépeint une infidélité tout ce qu’il y a de plus classique, une petite amie qui part à l’étranger pour quelques années et qui semble s’ennuyé toute seule. Mais le sujet est abordé sous un angle très malsain avec un voyeurisme tellement exacerbé qui l’en devient brutal et dégoutant.

En bref, Sex Infinity cristallise, à lui seul, toutes les critiques qui sont généralement faites au genre hentaï. Au-delà de l’aspect moral, je me demande en toute sincérité quel peut être le plaisir à lire une telle œuvre.

En bref

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Sex infinity
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