Critique Manga Kenshin le Vagabond - Restauration #2

L’homme d’affaires, peu scrupuleux, Kanryu Takeda cherche à se venger de Kenshin en envoyant un tueur à gage à ses trousses, mais ce n’est pas chose gagner. Mais, ce n’est qu’une façade pour ralentir notre épéiste, afin d’attaquer le dojo Kamiya. Le jeune Yahiko, essaye de renouer des liens avec Tsubamé Sanjo, une amie d’enfance qui travaille désormais à l’Akabeko, un restaurant. Que s’est-il passé pour qu’elle soit obligée de travailler ? Le changement d’ère à apporter de nombreux bouleversements. Mais, un assassin peut-il lui aussi changer ?

Voici le dernier tome de cette adaptation cinématographique de la série éponyme « Kenshin le vagabond ». Il est toujours aussi difficile de se plonger dans l’histoire sans connaitre celle d’origine, mais les problèmes concernant cette courte série ne s’arrêtent pas là. En effet, le code d’avancée scénaristique est calqué sur celui d’un film, donnant des scènes totalement anarchique, qui iraient très bien sur de l’animation, mais rendent la lecture plus compliquée sur papier.

Le scénario est toujours aussi rapide, les personnages sont peu développés, voire pas du tout, et l’apparition de problématique « mineure », ne viennent que renforcer le côté bâclé de l’histoire. Les dessins sont toujours encombrés, on ne sait pas par où commencer, on passe de case immense, avec pleins de dessins, à des cases minuscules, perdues sur la page, arriver là, on-ne-sait-comment. La fin, sans trop en dire, est une vraie fin, mais elle non plus ne remonte la qualité de la série, étant un peu facile.

On traverse ce tome sans s’y accrocher, on passe à travers les sentiments que sont censés nous faire susciter les situations compliquées de Kenshin. On n’entre pas dans l’histoire et les dessins, maitrisés du point de vue technique, mais trop anarchique, ne permettent pas d’embarquer le lecteur dans l’histoire. Une courte série, purement dédiée à ceux qui ont vu le film, ou ceux qui apprécient la série d’origine.