Critique Manga Nozokiana #4

L'intérêt principal de ce volume sera ses scènes coquines, toujours très bien dessinées et expressive, et c'est tant mieux car c'est au fond ce que ce manga sait faire de mieux.

On suit donc les tribulations de notre héros qui ne sait plus où donner de la tête entre toutes les filles qui lui courent après et lui sautent dessus pour des motifs divers et variés. La mise en scène et l'histoire permettent d'assurer un certain liant entre toutes ces scènes de sexe, en les introduisant de diverses façons voire en insérant un certain suspens.

Tant pis si la crédibilité n'est pas toujours au rendez-vous, ce n'est après-tout pas le but recherché car ce manga est là uniquement pour exciter la libido derrière un faux-semblant de scénario. Les personnages n'évoluent pas énormément, en-dehors d'Emiru qui est toujours aussi énigmatique ; ce sont surtout leurs personnalités de base qui leur donnent du charme. Au lieu de faire évoluer ses protagonistes, l'auteur privilégie le renouvellement par l'introduction de nouveaux larrons, dont une jeune fille dont la cible d'intérêt ne sera pas celle qu'on croit et qui amène une diversité sur le genre de scènes de sexe.

Les sentiments sont quant à eux plutôt laissés de côté dans ce tome, et là encore, c'est tant mieux, et c'est ce qui permet de faire de ce volume une lecture plutôt sympathique. En effet, les rares fois où il y est fait allusion, ça reste du grand n'importe quoi (en particulier quand Emiru croit "rester correcte" vis-à-vis de Yuri si elle ne "va pas jusqu'au bout" avec Tatsuhiko...) Donc mieux vaut laisser cet aspect de côté pour profiter vraiment de la lecture et de ce qu'offre Nozokiana : du sexe, une mise en scène rocambolesque pour passer de l'une à l'autre, et de beaux dessins qui devraient sans problème faire leur effet.