Critique Manga Rozen Maiden II #5

Jun et ses Rozen Maiden ont réussi à échapper à Kirakishô et à rentrer sains et saufs à la maison. On retrouve donc notre bon vieux Jun de la saison I en héros principal et nos amis reprennent leur vie quotidienne avec Sôseiki en plus.

Avec ce tome, Rozen Maiden II renoue avec un des travers les plus agaçants de la première saison : les scènes de vie quotidienne à outrance. Alors oui, c'est rigolo, distrayant, bien dessiné, ça se laisse lire avec une fluidité indéniable ; et parallèlement à cela, les doutes de Jun (qui voudrait revenir à l'école mais le pas est plus difficile à franchir qu'il n'y paraît), les inquiétudes de Sôseiki, les questions intérieures de Kanaria et les faux-semblants de Sûiseiki sont mises en scènes avec beaucoup de subtilité.

MAIS était-il vraiment nécessaire de consacrer un tome ENTIER à du chamaillage, des gags, des futilités, etc, avec seulement de (très) rares répliques au sous-entendu un peu plus profond ?

Après l'action et l'intensité des deux volumes précédents, dire que l'intrigue marque une pause pour reprendre son souffle serait mentir ; la vérité, c'est qu'elle s'arrête totalement et fait du surplace, dans un tome dont les pages défilent tandis que l'on attend patiemment qu'il se passe quelque chose... en vain. Seuls des prémisses sont posées, mais c'est lent, beaucoup trop lent ! Un ou deux chapitres plus légers auraient suffi à une accalmie, il n'était nullement nécessaire d'en faire 5 ou 6.

Ce volume n'est donc malheureusement pas très intéressant et seul son magnifique graphisme et la fluidité de lecture sauvent la mise. On espère que l'intrigue se remettra sur ses rails dans le tome suivant !