Critique Manga Velvet Kiss #4

Shin Nitta sombre dans la dépression. Il perd peu à peu tout ce qu’il avait, il ne lui reste plus que Kanoko. Mais comment retourner avec une fille qui, jusqu’à présent, ne l’a traité que comme un jouet dont elle ne semble plus vouloir. Entre machination et jeu érotique, voici le dénouement tant attendu de Velvet Kiss.

Jusqu’au bout ce manga aura su nous tenir en haleine. Cette histoire de complot autour de l’héritière d’une grande compagnie est très bien construite et suscite notre intérêt jusqu’à la fin. Le sexe n’est plus le sujet principal mais il devient un outil au service de l’intrigue. Une excellente approche qui fait que Velvet Kiss sort du lot de tous ces mangas érotiques un peu fades où le seul intérêt réside dans le dessin. Par ailleurs, il est difficile de ne pas faire le parallèle avec Secret’R. Mais forte heureusement l’auteur nous offre ici une fin totalement originale et un peu surprenante. Tout le scénario est vraiment bien ficelé et les planches sont toujours aussi magnifiques. Kanoko est vraiment à tomber et les quelques pages couleurs présentes dans ce tome viennent ravir nos pupilles.

Tout au long de ces 4 tomes, on aura vraiment prit plaisir à admirer les jolies formes de la jeune femme, mais aussi celles de toutes les autres. Dans le tome précédent nous avions regretté le peu de scènes érotiques en sous-vêtements, ce dernier opus vient complétement effacer ce défaut, puisque dans l’un des chapitres on peut admirer l’héroïne vêtue d’une simple chemise. Quelques cases qui valent vraiment le détour.

En bref, ce quatrième et dernier tome a tenu ses promesses. Une histoire d’argent, de sexe et même d’amour sous fond de complot qui ravira sans aucun doute les spécialistes du genre comme les néophytes. Velvet Kiss mérite amplement son statut de meilleure série érotique de l’année 2013.