Critique Manga Zero pour l'Eternité #2

Toujours dans l’optique d’en apprendre plus sur son grand père, cette fois ci Kentarô se rend seul à Matsuyama pour rencontrer un autre pilote ayant connu son grand père. Cette fois ci on retrouve une nouvelle période de l’aïeul disparu : ses missions sur un porte-avions avec les attaques de Pearl Harbor et la bataille de Midway véritable tournant du conflit.

Ce deuxième tome nous plonge très vite dans de nombreuses séquences passées avec de nombreuses scènes de combats très vives et très bien réalisées. Comme dans le premier tome, en parallèle des flash-back se développe une histoire autour du témoignage de Kanji Itô.

On aborde un aspect assez poignant de la guerre : la psychologie des soldats et leur état d’esprit sur le porte-avions Akagi. Cette fois ci, le point de vue de Kanji Itô n’est pas aussi négatif sur Kyûzô Miyabe (le grand père) que celui du précèdent témoignage, montrant ainsi un nouvel aspect de sa personnalité.

Le manga pose de nombreuses questions : comment vit-on avec un grand père dont l’histoire est mêlée à un des plus grands conflits du monde ? Quels souvenirs gardera-t-on des soldats ayant vécu la guerre ? Kentarô va s’interroger et les scènes du premier tome où les auteurs nous montrent sa vie personnelle continuent à prendre sens dans ce deuxième volet avec la rencontre d’une jeune fille étonnante !

Les dessins s’accordent toujours très bien au contexte. Les combats aériens et navals sont parfaitement menés. Le tome est très intéressant et bien construit loin des idées reçues sur la seconde guerre mondiale coté Japonais. On voit les côtés les moins reluisants de l’histoire.

Cette fois ci pas d’explications en fin de tome mais toujours une note sympa à lire sous la jaquette sur la quatrième de couverture !

Un excellent tome, d’une série qui s’annonce excellente pour les amateurs d’histoire, d’avions ou tout simplement pour les curieux ! Si le tome 1 pouvait laisse des doutes sur la tenue de l'histoire, ce deuxième tome monte en puissance en espérant que ça dure.