Critique Manga Lost Paradise #6

Lost Paradise touche à sa fin avec ce 6e volume et c’est une fin expédiée qui nous est servie. Expédiée et déroutante.

En effet, difficile de voir si cet ultime rebondissement était prévu dès le départ mais à priori non car ces derniers chapitres ont l’air cousus de fil blanc et leur développement précipité. Le contenu de ce tome manque cruellement de cohérence avec celui des cinq premiers et le revirement de certains personnages semblent sorti tout droit de nulle part.

La justification derrière l’entreprise d’Iwagiri et les agissements de L parait elle aussi bien capilotractée et c’est légèrement décontenancé que l’on tourne ces dernières pages. Cependant, on ne peut pas dire que ce volume soit le plus mauvais de la série… Après seulement 130 pages de conclusion, un chapitre épilogue vient compléter l’espace restant histoire de boucler définitivement l’intrigue.

Au final, Lost Paradise se termine un peu bizarrement. Si prometteuse à ses débuts, la série n’a fait que dériver dans des travers scénaristiques douteux passé le tome 3 et s’est achevée sur un dernier morceau en complet décalage avec l’atmosphère de l’ensemble. A tenter ou non, je ne saurais vous le dire clairement.