Critique Manga Berry Dynamite #1

8
Berry Dynamite

par Den d Ice le mar. 19 juil. 2011 Staff

Bonjour Berry ! Nous sommes les Star Berry ! Nous vivons au royaume des fraises où nous nous nourrissons de fraises berry ! Comment commencer ce shojo sans appréhension ? Mais lorsque l’auteur est un monstre du genre, c’est avec curiosité que nous soulevons le capot de ces niaiseries pour en découvrir l’essence.

Flashy, glamour, l’auteur nous explique que la couverture est représentative de son œuvre sur le show-bizz. Phénomène national surmédiatisé, les idoles représentent une des fiertés du Japon. Pour nous transmettre cette idéologie, nous avons droit à un préambule, un lexique et même une preview du prochain tome, le tout dans un packaging soigné.

Avec toutes ces paillettes, nous nous attendons à une histoire classique, superficielle au possible sans grand intérêt. Prévu initialement en one shot, l’auteur a su jongler sur tous les plans pour nous confectionner une petite perle. Léger et convivial, le scénario se durcit au fil des pages. Dans un monde éphémère où l’éclat d’une star dure le temps d’un feu de paille, nos deux héroïnes doivent rivaliser d’ingéniosité pour continuer d’exister.

Nous voici donc en présence du duo de choc Mai et Kurimi. La première doit se cacher derrière son masque d’idole pour camoufler son tempérament sulfureux. La deuxième quant à elle n’a aucun mal à jouer son rôle et se complait dans sa bulle onirique. Tout au long de l’intrigue, les sentiments s’entrecroisent, les attitudes muent pour donner une pleine consistance à nos protagonistes. Du coup, on s’attache, on les plaint pour au final les soutenir totalement.

Quelle claque ! L’auteur fait de ce supposé navet un met exquis. Jouant sur les sentiments en nous exposant l’envers du décor, Aya Nakahara prouve une fois de plus son incroyable talent. Espérons que la suite soit aussi bonne que son illustre prédécesseur, Lovely Complex.

En bref

8
Berry Dynamite
Den d Ice Suivre Den d Ice Toutes ses critiques (870)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire