Critique Manga Dance in the Vampire Bund #2

Tremblez simples mortels ! Vous supposez notre existence depuis des millénaires, nous craignez depuis des siècles et maintenant vous savez que nous sommes parmi vous. Mina Tépès, notre princesse nous a érigé une nation, le bund. Vous vous demandez ce que vous réserve la suite ? Priez pour avoir l’opportunité de la voir durant votre misérable existence…

C’est avec surprise que nous apprenons que le fondateur et directeur de l’école d’Akira n’est autre que…Mina. Cet établissement va alors se transformer en champ de bataille où notre princesse va devoir se battre sur deux fronts. Le premier sera contre le ministre en charge de l’arrondissement spécial : Katsuichi Mizoguchi, qui n’autorise pas que les vampires sortent du bund pour se mêler aux humains. Le deuxième sera contre la présidente du conseil des élèves qui ne reconnaît pas Mina comme autorité suprême de sa chère école. Le lendemain, le bureau des élèves est retrouvé dévalisé et la chef est portée disparue, kidnappée. Les choses vont alors se compliquer pour la reine des vampires…

Loin des clichés, ce deuxième tome regorge d’intrigue et prend une tournure d’enquête vampirique. Le comportement de Mina change, ce qui perturbe Akira qui semble de plus la reconnaître. Yuki, amoureuse du loup garou revient sur le devant de la scène. Ce triangle amoureux est la pierre angulaire du charisme que dégagent nos héros. Le scénario est solide, les éléments savamment posés. Les combats, moins nombreux mais toujours présents, ont un sens. Et c’est là que l’auteur nous montre ses compétences.

Au niveau du graphisme, rien ne change, le trait reste fluide, les formes généreuses, les regards expressifs.

Nozomu Tamaki frappe fort, très fort avec cette suite. Son aisance narrative nous emporte et nous rend presque addict à son œuvre. Cet opus est autosuffisant et peut constituer un arc a lui seul. Et pourtant les deux premiers tomes semblent constituer une introduction qui nous donne soif de connaître la suite !