Critique Manga Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque #1

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Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque

par ivan isaak le lun. 11 avril 2011 Staff

Plus de 25 ans après sa première publication au Japon, Saint Seiya (connu aussi sous le nom de son adaptation télévisée en France, Les chevaliers du zodiaque) est de retour chez Kana en version deluxe, la première de l’éditeur. Composée de 22 tomes au lieu des 28 de la précédente édition, le titre offrira un format plus grand (identique aux Perfect de Glénat) et des pages couleurs…

Depuis la nuit des temps, lorsque le mal est sur le point de faire son apparition, se dressent les chevaliers sacrés d’Athéna afin de préserver la paix sur la Terre. Seiya, jeune orphelin japonais séparé de sa sœur, subit, comme bon nombre de ces anciens camarades, un dur entrainement en Grèce dans le but de conquérir l’armure sacrée de Pégase afin de devenir chevalier. Maitrisant une énergie intérieure appelée cosmos, les chevaliers sont capables de fendre la terre d’un seul coup de pied ou de poing. Face à Seiya se dresse dorénavant le dernier obstacle sur le chemin de l’armure : Cassios, le protégé de la terrible Shaina…

La première chose qui nous fait rappeler que Saint Seiya a plus de 25 ans à la lecture du titre, ce sont les dessins horribles de Masami Kurumada. Si ces derniers n’ont pas vraiment évolués depuis (cf Next Dimension), le train maladroit de l’auteur fait ici terriblement kitsch, surtout avec le grand format qui caractérise cette édition deluxe. Gros problèmes de proportions, visages stoïques, chara-design peu varié, Kurumada n’excelle que dans un seul domaine : le design des armures des chevaliers (bien que les premières soient assez rudimentaires…) Côté histoire, nous avons droit pour l’instant à du grand classique : entrainement, combats, tournoi… Rien de sensationnel mais un rythme rapide qui offre un premier tome plutôt plaisant dans l’ensemble. Mais le principal est ailleurs, Saint Seiya ayant déjà acquis son statut de titre culte depuis longtemps : la qualité d’édition. Et sur ce point, Kana nous fait un quasi sans faute. Pages entièrement glacées, pages couleurs d’origine, traduction revue avec annotation quand cela est nécessaire : pour un premier essai, Kana réussit à surpasser Glénat et se rapproche de la référence des éditions deluxe qu’est Tonkam, le tout à un prix inférieur à celui du marché.

Classique parmi les classiques, Saint Seiya est le symbole même du nekketsu absolu et du shonen de baston. Parfois facile dans ses propos, le titre n’est peut-être le chef d’œuvre que certains pensent mais a de réelles qualités, malgré un dessin très approximatif et ses 25 ans. L’occasion de (re)découvrir ce mythe est donnée par Kana dans une édition d’une qualité exceptionnelle. En attendant que d’autres titres aient également cette chance…

En bref

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Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque
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