Critique Manga Vagabond #33
8
Vagabond
par chris936 le ven. 3 déc. 2010 Staff
Musashi poursuit son entraînement, se remettant sans cesse en question. Il échouera dans la masure d'un petit sculpteur et de sa famille, et y restera quelque temps, tout en continuant à chercher sa voie.
Le côté un peu trop spirituel qu'avait adopté dernièrement la série est ici globalement mis de côté, ce qui permet à ceux qui y étaient réfractaires d'apprécier pleinement la série sans avoir à passer outre d'assez nombreuses métaphores et autres émanations spirituelles.
Musashi continue de se questionner et de chercher à s'améliorer encore et encore, mais il le fait sans détour, ce qui est plus agréable à suivre. Il est donc plus facile, dans ce tome 33, de se laisser transporter par le récit.
Les splendides dessins de Takehiko Inoue y aident évidemment beaucoup. De ce côté-là, on est vraiment au top !
L'histoire se lit toute seule et on se surprend à y être totalement scotché alors même que ce qui y est raconté n'est pas toujours en soi intéressant (on assiste à pas mal de tranches de vie narrant l'existence du sculpteur et de sa petite famille).
Mais même si c'est magnifiquement raconté et dessiné, c'est là le léger bémol de ce volume : il ne s'y passe pas grand-chose. On n'a pas l'impression d'avoir perdu son temps ni de ne rien avoir appris, mais l'histoire n'avance pas suffisamment. Il ne faut certes surtout pas précipiter la fin de la série, car on approche petit à petit du fameux duel entre Kojiro et Musashi, mais ces quelque 200 pages ne paraissent pas nous en avoir approchés tant que ça.
À part ce tout petit détail, de l'ordre de l'insignifiant, l'auteur signe, encore et toujours, un volume de qualité. L'histoire a beau avoir pris une tournure différente de ce qu'elle proposait au départ, elle n'en reste pas moins très agréable à suivre.
Le côté un peu trop spirituel qu'avait adopté dernièrement la série est ici globalement mis de côté, ce qui permet à ceux qui y étaient réfractaires d'apprécier pleinement la série sans avoir à passer outre d'assez nombreuses métaphores et autres émanations spirituelles.
Musashi continue de se questionner et de chercher à s'améliorer encore et encore, mais il le fait sans détour, ce qui est plus agréable à suivre. Il est donc plus facile, dans ce tome 33, de se laisser transporter par le récit.
Les splendides dessins de Takehiko Inoue y aident évidemment beaucoup. De ce côté-là, on est vraiment au top !
L'histoire se lit toute seule et on se surprend à y être totalement scotché alors même que ce qui y est raconté n'est pas toujours en soi intéressant (on assiste à pas mal de tranches de vie narrant l'existence du sculpteur et de sa petite famille).
Mais même si c'est magnifiquement raconté et dessiné, c'est là le léger bémol de ce volume : il ne s'y passe pas grand-chose. On n'a pas l'impression d'avoir perdu son temps ni de ne rien avoir appris, mais l'histoire n'avance pas suffisamment. Il ne faut certes surtout pas précipiter la fin de la série, car on approche petit à petit du fameux duel entre Kojiro et Musashi, mais ces quelque 200 pages ne paraissent pas nous en avoir approchés tant que ça.
À part ce tout petit détail, de l'ordre de l'insignifiant, l'auteur signe, encore et toujours, un volume de qualité. L'histoire a beau avoir pris une tournure différente de ce qu'elle proposait au départ, elle n'en reste pas moins très agréable à suivre.
En bref
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